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Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


  • Né le 21 octobre 1852 - Saint Germain en Laye, Yvelines 78, Yvelines
  • Décédé le 20 juillet 1910 - Paris, Seine 75, Paris,à l'âge de 57 ans
  • Architecte

 Union(s) et enfant(s)

 Notes

Notes individuelles

I228677

Lieu de décès/inhumation : Paris - 15ème

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Parenté(s) (voir conjoint) de branche(s) et degré(s) : Demoulière 13/8'
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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Ascendances vers Charlemagne et au delà
Il est l'un des deux architectes ayant créé la cité ouvrière de Noisiel (chocolat Menier)

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Fils de Laurent Amable, architecte, et Victoire Mollet
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Succédant en 1853 à son père Antoine-Brutus à la tête de la pharmacie-chocolaterie familiale qu'il avait implantée sur les bords de Marneà Noisiel en 1825, Emile-Justin Menier abandonnera dès 1867 l'activité pharmaceutique pour orienter l'usine vers la seule production de chocolat : depuis l'invention de la tablette en 1836, les perspectives de croissance de ce marché lui semblent en effet très prometteuses.
Alors qu'il acquiert en 1862 plusieurs milliers d'hectares au Nicaragua pour y développer ses propres plantations de cacao, Emile-Justin se trouve bientôt confronté à un double écueil : attirer de nouveaux employés pour accroître le niveau de la production, et les inciter à vivre à proximité de l'usine pour mieux les fidéliser.
Un projet à caractère social
C'est pourquoi il entreprend de faire construire, dès 1861 sous la maîtrise d'ouvrage de son architecte Jules Saulnier, des réfectoires, une mairie-lavoir et une première salve de logements destinés à ses ouvriers ; le nombre d'employés passe de 21 en 1853 à 200 en 1865.
Emile Menier s'avère un patron intéressé mais philanthrope. Sans doute imprégné du courant de pensée hygiéniste qui gagne la société française du milieu du 19e siècle à la suite des travaux de Louis Pasteur, il se montre également sensible aux valeurs sociales et souhaite sincèrement améliorer les conditions de vie de son personnel.
Elu maire de Noisiel en 1871, il acquiert progressivement toutes les terres de la commune. Il envoie alors son fils Gaston et son ingénieur-architecte Jules Logre en Angleterre pour étudier des expériences d'habitat ouvrier, dans l'optique de bâtir à Noisiel une cité ouvrière modèle.
La cité ouvrière sort de terre
Placés sous la direction de Jules Logre et de son fils Louis, mais aussi des architectes Jules Saunier et Adrien Fauconnier, les travauxs'engagent en 1874 sur un terrain de 30 hectares à l'écart de l'emplacement de l'ancien village, progressivement détruit pour agrandir l'usine. Les plans de cette cité s'articulent autour de trois rues parallèles de 600 mètres de long et d'une grande place autour de laquelle seront implantés commerces et bâtiments publics.
66 petites maisons en briques aux plans de construction rigoureusement identiques seront disposées en quinconce le long des rues afin d'éviter les vis-à-vis et d'assurer une bonne circulation de l'air et de la lumière. Chacune d'elle est composée de deux logements indépendants de 64 m², comprenant deux chambres, une cuisine et un séjour, ainsi qu'un appentis extérieur pour les toilettes et un jardin de 300 m² destiné au potager.
L'eau courante n'arrive pas dans les logements mais des fontaines sontinstallées dans les rues tous les 45 mètres. Des pavillons en cœur de parcelle regroupent quant à eux 4 logements et autant de jardins potagers. Seules les maisons d'angles, plus cossues, plus grandes et réservées aux employés et ingénieurs, disposent d'une pierre à évier enguise de cabinet de toilette.
Les logements sont loués exclusivement au personnel de l'usine qui ne peut en devenir propriétaire ; en quittant son emploi, l'employédoit laisser son habitation. Le montant du loyer est l'équivalent de deux à six journées de travail, selon le grade de l'employé. Les rues seront enfin plantées de tilleuls pour agrémenter l'esthétique de la cité, dont la qualité d'ensemble sera récompensée lors de l'Exposition universelle de 1878. Jusqu'en 1911, 85 maisons seront ajoutées ; au total, ce sont 311 logements qui seront construits, couvrant un espace de 20 hectares.
[http://www.agglo-pvm.fr/cite-ouvriere-menier/]
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Ascendant(s) référent(s) pour conjoint
Descendant pivot Laure FAUCONNIER (Banse Paul) avec pour descendant(s) remarquable(s) Nicole PIERRE
Créé le 20/04/2019

  Photos & documents

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