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Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


  • Né le 14 avril 1920 - Aubigné Racan, Sarthe 72, Sarthe
  • Décédé

 Parents

  • Jules ANGUILLE, né en 1893, décédé,
    Employé aux chemins de fer Paris Orléans

    Marié avec
  • Angélina LOIZILLON, née le 1er juillet 1888 - Saché, Indre et Loire 37, Indre et Loire, décédée

 Notes

Notes individuelles

I224244
Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Desale 15/11

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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Cousins des temps de guerre
Résistant condamné par la Feldkommandantur de Tours le 14 mai 1942, fusillé deux jours plus tard

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Identification
Nom : ANGUILLE Prénoms : André Robert
Informations militaires et Résistance
Conflit : 1939-1945
Grade, unité : Soldat - [Résistance] - Résistance Membres de la Résistance
Complément : F.T.P.
Autres informations militaires : Croix de guerre (1949), Médaille militaire (1949), Médaille de la Résistance (1955)
Décorations
Médaille MilitaireCroix de GuerreMédaille de la résistance
Naissance
Date : 14/04/1920
Département : 72 - Sarthe
Commune : Aubigné-Racan
Situation familiale : Fils de Jules ANGUILLE, agent SNCF, et d'Angélina LOIZILLON -
Adresses : 21 rue Martin-Audenet, Saint-Pierre-des-Corps
Décès
Date : 16/05/1942 (22 ans)
Département : 37 - Indre-et-Loire
Commune : Avon-les-Roches
Lieu, complément : Camp du Ruchard
Genre de mort : Fusillé(e) / Exécuté(e)
Mention Mort pour la France : Oui, cote AC 21 P 418470
Jugement
Transcription
Inhumation
Département : 37 - Indre-et-Loire
Commune : Pont-de-Ruan
Lieu : Cimetière
Carré, rang, tombe :
Autres informations
Ouvrier chaudronnier à la CIMT (Compagnie industrielle de matériel de transport) jusqu'en septembre 1941 puis chez Liotard, entreprise réparant les moteurs d'avions allemands pour y créer un groupe de résistantset collecter des renseignements sur les activités de l'occupant - Arrêté par la police française rue des Guetteries à Tours alors qu'il était en train de peindre des inscriptions sur les murs la nuit du 30 avril au 1er mai 1942 - Remis le lendemain aux autorités allemandes - Jugé par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 588 de Tours et condamné à mort le 14/05/1942 - Fusillé par les Allemands au camp du Ruchard à Avon-les-Roches - Il fut reconnu Interné Résistant en 1953 - Pasde fiche SdG
[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=726644]
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Entre le 1er mai et le 7 mai 1942, huit patriotes tourangeaux sont arrêtés et livrés aux nazis par la police française : André Anguille, Maxime Bourdon, Robert Guilbaud, Robert Couillault, André Foussier, Pierre Deseuf, Robert Dubois, André Boudin. Les bourreaux hitlériens choisissent la 14 mai, jour de l'ascension, pour nous déférer devant letribunal de la Feldkommandatur 588.
Entassés sur le devant du camion, nous sommes pris en point de mire parquatre mitraillettes pointées sur nous par les feldgendarmes assis à l'arrière du camion. Arrivés au Palais de Justice de Tours, nous sommes poussés dans la salle du tribunal, enchaînés pieds et poings liés,deux par deux. Face au tribunal, debouts, devant la première rangée de sièges, huit hommes au visage marqué par la fatigue et les coups reçus sous la torture. Bourdon, Couillault, Anguille, sont les plus marqués, mais leur barbe de quinze jours cache certains coups reçus. Moyenned'âge des accusés : 21 ans.
Sept ouvriers, un étudiant, tous membres du Front National, cinq sont membres des Jeunesses Communistes. Motif de l'inculpation : confection et distribution de tracts anti-allemands, inscription sur les murs deslogans anti-allemands. A gauche, un avocat collabo commis d'office, Jupin est assisté par un ignoble individu qui sert d'interprête. Il s'agit de Lechat, surnommé "le chat botté". Derrière chacun de nous se tient un feldgendarme armé.C'est un tribunal à huis clos. Tout le Palaisde Justice est étroitement gardé.Après une heure de délibération, le verdict tombe : Bourdon, Couillault, Guilbaud, Anguille, Foussier (tous membres des jeunesses Communistes), condamnés à mort ; Deseuf, Dubois : cinq ans de réclusion ; Boudin : condamné à la déportation. Bourdon crie "Vive la France".
La sortie du tribunal est mouvementée. Avec un courage extraordinaire, une foule nombreuse s'est rassemblée. Malgré le cordon de feldgendarmes, nos parents tentent de nous embrasser. D'autres essaient de nous serrer les mains. ils sont violemment repoussés. C'est un reconfort pour les accusés de voir cette foule leur témoigner sa sympathie, au risque d'une arrestation. Maxime crie "Je suis condamné à mort". En réponse, certains s'adressant aux juges, répondent "Assassins".
Le 28 janvier, Dubois et moi sommes transférés à la prison de Fresnes, puis via Compiègne; nous partons le 7 avril 1943 pour la déportationen Allemagne. Nous sero slibérés le 8 avril 1945. Quant à Boudin, il part pour la prison d'Angers en décembre 1942. Puis ce sera Compiègne et le camp de déportation. Il sera libéré en avril 1945.
[récit de Pierre Deseuf, "Communistes de Touraine", pages 103 et 104]
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[suite de la page 104 du livre "1920-2000 Communistes de Touraine", mars2000]
L'émotion des Tourangeaux est immense, et bien qu'aucune publicité n'ait été faite sur ces exécutions, le préfet signale dans un rapport : "qu'elles produisent la plus déplorable impression dans toutes les couches de la population, car ils font figures de martyrs". Quelques jours après, une messe est célébrée par le père de Solages à la chapelle du Carmel. Par ce geste, un groupe de catholiques de Tours entend montrer, dans la nuit de l'occupation, sa solidarité avec les victimes,son amitié à leurs familles et son opposition au régime nazi.
[ascendance et retranscription par Alain Beyrand, le 22 mars 2018]
======================================================================================================================================================================================Ascendant référent Père de Michel ANGUILLE

Créé le 22/03/2018

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

Pierre ANGUILLE 1815- Louise GRASLIN 1815-      
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Aimé Claude ANGUILLE 1855- Arsène Louise MASSE 1853-  
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Jules ANGUILLE 1893- Angélina LOIZILLON 1888-
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André ANGUILLE 1920-