Message d'information du propriétaire de l'arbre

close

Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


  • Décédé en 1239
  • Grand Maître de l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem de 1236 à 1239

 Parents

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

I183916
Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Beyrand 31/1, Desbordes 31/1, Tharaud 29/1, Jacquemard 28/1, Renvoyé 29/1

======================================================================================================================================================================================
Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Cousins éminences ecclésiastiques
Il fut un Grand Maître de l'ordre des Hospitaliers honni par le pape Grégoire IX

======================================================================================================================================================================================
Est-il vraiment fils d'Arnaud de Comps, qui apparemment fut, lui aussi, un grand-maître de l'ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem(le 4ème) ? Il pourrait être son petit-fils ou neveu ou petit-neveu...
Voir la note de son supposé père
Il est le 17ème grand maître (sur 71, le dernier et 71ème jusqu'en 1799)
======================================================================================================================
Il était de la même maison qu'Arnaud de Comps. Elu en 1236 il mourut en mai 1239, mais on trouve aussi la date de 1241 et même 1242.
======================================================================================================================
[Extraits de la page http://www.hospitaliers-de-saint-jean-de-jerusalem.org/Genealogies-des-Maitres/index.php?page=Bertrand-de-Comps-Pierre-de-Vielle-Bride]
L'origine de Bertrand de Comps, successeur de Guérin, était, selon lesgénéalogistes, dauphinoise. Tous le rattachent à la ville de Comps en Bas-Dauphiné, et à la famille de Vesc, dont une branche, vers 1280, par Dalmas de Vesc, se substitua aux anciens seigneurs de Comps (1). Cette filiation, pour n'être pas appuyée sur des documents positifs, ne semble pas dénuée de vraisemblance (2). Ce qui est certain, c'est que le nom porté par le grand-maître appartient au midi de la France (3). Les fonctions de prieur de S. Gilles, qu'il exerça avant son élévationau magistère, et qui étaient généralement confiées, comme nous en avons fait plus haut la remarque, à des chevaliers originaires du ressort même du prieuré, ne sont pas un obstacle à cette hypothèse, puisque le Bas-Dauphiné relevait à cette époque du prieuré de S. Gilles.
------------------------------------
La première mention connue de l'existence de Bertrand de Comps est de février 1215. Il était alors simple frère, et résidait en Terre Sainte (4). Quinze ans plus tard, il apparaît en qualité de prieur de S. Gilles dans des actes qui s'étendent du 8 décembre 1231 au 17 avril 1234(5). Si nous ignorons l'époque exacte à laquelle il devint prieur, celle-ci ne doit pas être fort éloignée de l'année 1231, puisqu'en 1229 le titulaire du prieuré était encore G. des Ormes (6).
------------------------------------
Il fut élu grand-maître dans le courant de l'été de l'année 1236 (entre le mois de mai et le 20 septembre (7). Bien qu'entre avril 1234 et l'été de 1236 nous n'ayons aucun document qui le concerne, rien n'empêche de penser qu'il fut directement appelé du prieuré de S. Gilles àla grande maîtrise. Il occupa ces hautes fonctions au moins jusqu'en avril 1239 (8), peut-être même quelques mois de plus, la première mention de son successeur Pierre de Vieille Bride datant de 1240 (9).
------------------------------------
Sous l'administration de Bertrand de Comps, la paix, assurée avec les Infidèles jusqu'en 1237, continua à donner aux Hospitaliers le répit temporaire dont ils jouissaient déjà sous le magistère de Guérin et à les délivrer de la crainte du péril musulman (10). L'Ordre cependantparaît, à deux reprises différentes, avoir songé à unir ses intérêts à ceux des ennemis de la foi, infidèles ou schismatiques. Jusqu'à quel point ces projets eurent-ils un commencement d'exécution, nous ne saurions le dire. Toujours est-il que le pape accusait les Hospitaliers de vouloir s'allier à la secte des Assassins contre le prince d'Antioche, avec lequel ils étaient en hostilités déclarées (11), et leur reprochait de percevoir de celle-ci un tribut annuel en échange de la protection qu'ils lui accordaient. Le fait de la perception du tribut, quenous connaissons par ailleurs, est hors de doute ; mais l'allianceincriminée fut-elle réalisée ou seulement projetée ? C'est ce qu'il est impossible de déterminer. Grégoire IX englobait dans l'accusation et dans la menace d'excommunication, qu'il formula le 20 avril 1236, les Templiers aussi bien que l'Hôpital (12).
------------------------------------
Deux ans plus tard (13 mars 1238), dans une bulle d'une extrême sévérité (13), il s'élevait contre la vie scandaleuse et la discipline relâchée des Hospitaliers, leur enjoignait de les réformer sous trois mois, et les accusait cette fois de soutenir Jean Ducas, dit Vatace, gendrede Théodore Lascaris, qui s'était fait proclamer empereur d'Orient àNicée et menaçait la domination chancelante des empereurs latins de Constantinople. Les craintes du pontife étaient-elles exagérées ou réelles ? Pour l'honneur de l'Ordre il serait à souhaiter que des faits positifs permissent d'infirmer la vérité de ces allégations, maisle silence des chroniqueurs autorise toutes les suppositions. Il n'est pas permis de penser que des insinuations d'un caractère aussi grave aient pu se faire jour sans quelque fondement, et il paraît hors de douteque le relâchement de la discipline, blâmé par le S. Siège, se produisit effectivement à ce moment, et que ces alliances coupables, si elles ne furent pas réalisées, furent au moins préméditées par l'Hôpital.
------------------------------------
Le magistère de Bertrand de Comps n'offre, pour le développement de l'Ordre, aucun fait exceptionnellement important. [...]
------------------------------------
Il semblerait que la mémoire de Bertrand de Comps ait dû être ternie par les accusations dont il fut l'objet de la part du souverain pontife.Les historiographes de l'Ordre n'ont cependant laissé percer, dans le jugement qu'ils ont porté sur le grand-maître, aucune allusion à ces faits regrettables; quel qu'ait pu être leur désir d'apprécier favorablement le gouvernement de Bertrand de Comps, on peut s'étonner que leurs appréciations n'aient été en aucune façon influencées par la conduite, au moins imprudente, qu'il tint en ces circonstances. Ce fut, disent-ils, un homme intègre et prudent, qui sut profiter du trésor que son prédécesseur avait constitué pour augmenter la puissance de l'Hôpital. Il soumit, ajoutent-ils, à son autorité un grand nombre de terres occupées par les Sarrasins, et, plus que tout autre grand-maître, donna aux frères chevaliers le pas sur les autres frères de l'Ordre.
------------------------------------
Rien de ce que nous savons de Bertrand de Comps ne permet de dire que cejugement soit conforme à la vérité. Le développement du pouvoir deschevaliers au détriment des autres classes de frères peut être vraisemblable, mais n'est attesté par aucun texte positif. Il en est de même des accroissements territoriaux obtenus sur les Infidèles ; nousne voyons rien de semblable dans les chroniques et les documents d'archives. Quant aux qualités personnelles prêtées au grand-maître, ellesne ressortent ni de témoignages particuliers, ni de l'ensemble des événements que nous avons examinés. Il semble donc que les éloges prodigués à Bertrand de Comps soient sujets à caution; l'impression générale qui résulte de l'étude de ce magistère est loin d'être aussi favorable que le tableau qui nous est tracé par les annalistes de l'Ordre.Que le développement de l'Hôpital ait profité, dans une large mesure, sous Bertrand de Comps, de circonstances spécialement heureuses, la chose est possible, et nous ne sommes pas en mesure de la contester ; mais que l'Ordre n'ait pas subi, du fait des compromissions du grand-maître et du relâchement de la discipline, un certain discrédit et un affaiblissement moral, c'est ce qu'il paraît également difficile d'accepter sans réserve.
======================================================================================================================
[page http://www.hospitaliers-de-saint-jean-de-jerusalem.org/Historique/]
La naissance de l'Ordre remonte à 1048. Il semblerait que certains marchands de l'ancienne république maritime d'Amalfi obtinrent l'autorisation du Calife d'Egypte pour construire à Jérusalem une église, un couvent ainsi qu'un hôpital afin de pouvoir prêter assistance aux pèlerins de toutes races et religions. L'Ordre de Saint Jean de Jérusalem – communauté monastique vouée à la gestion de l'hôpital pour l'assistance des pèlerins en Terre Sainte – devint indépendant sous la conduitede son fondateur le bienheureux Gérard. Par bulle papale du 15 février 1113, le Pape Pascal II, place l'hôpital de Saint Jean sous la tutelle du Saint Siège, lui permettant d'élire librement ses chefs, sans interférence de la part d'autres autorités laïques ou religieuses. En vertu de cette bulle, l'hôpital devint un Ordre exempt de l'Eglise. Tous les Chevaliers étaient des religieux, liés par trois voeux monastiques : pauvreté, chasteté et obéissance
------------------------------------
La Constitution du Règne de Jérusalem par les Croisés oblige l'Ordre à assumer la défense militaire des malades, des pèlerins et des territoires soustraits aux Musulmans par les Croisés. A la mission hospitalière s'ajoute la défense de la chrétienté.
======================================================================================================================
Liste des Grands Maîtres de l'ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grands_maîtres_de_l'ordre_de_Saint-Jean_de_Jérusalem
======================================================================================================================================================================================
Créé le 03/08/2014, modifiéle 3/08/2014

  Photos & documents

{{ media.title }}

{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}

 Aperçu de l'arbre

sosa Géraud DE COMPS, SOSA sosa Marguerite DE BERTRAND, SOSA      
|
8
 |
9
   



   
|   
sosa Bernard XXX DE COMPS, Seigneur de Ragudes 1070- sosa Béliarde DE SALIS, SOSA sosa Gérard DE MONTCLUS, SOSA sosa Marguerite DE BERTRAND, SOSA
|
4
 |
5
 |
6
 |
7



 


| |
sosa Arnaud DE COMPS, SOSA 1100-1163/ sosa Alix DE MONTCLUS, SOSA
|
2
 |
3



|
Bertrand XXX DE COMPS †1239