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Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


  • Né le 2 mars 1758 - Sainte Maure de Touraine, Indre et Loire 37, Indre et Loire
  • Décédé le 14 juin 1831 - Paris, Seine 75, Paris,à l'âge de 73 ans
  • Physicien ambulant

 Parents

  • Thomas BIENVENU, né le 13 avril 1730 - Sainte Maure de Touraine, Indre et Loire 37, Indre et Loire, décédé le 18 septembre 1804 - Sainte Maure de Touraine, Indre et Loire 37, Indre et Loire à l'âge de 74 ans,
    Marchand

    Marié le 21 janvier 1757, Châtellerault, Vienne 86, Vienne, avec
  • Marie Anne TORSAY, née en 1740 - Châtellerault, Vienne 86, Vienne, décédée le 15 novembre 1811 - Sainte Maure de Touraine, Indre et Loire 37, Indre et Loire à l'âge de 71 ans

 Union(s), enfant(s) et petits-enfants

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

I124082
Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Beyrand 29/18, Tharaud 29/18, Chidaine 17/11, Hamelin 14/5, Touchelet 15/6, Desale 18/11, Jacquemard 21/13, Renvoyé 22/13

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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Cousins à métiers marquants
Inventeur de l'hélicoptère, connaissant Lavoisier, Il devient physicien ambulant, jusqu'en Italie

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L'adoption tardive de Victoire SALIGNES (en 1827, elle a 30 ans...) laisse à croire qu'il est l epère naturel de cet enfant illégitime qu'il aurait conçu avant un séjour espagnol.
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La page http://ahrf.revues.org/document1594.html présente longuement ce physicien ambulant.
En voici d'abord un résumé.
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Hors des voies classiques (enseignement, ouvrages, sociétés savantes) ou nouvelles (presse spécialisée) de diffusion des sciences modernes, des formes marginales se sont constituées à la fin du XVIIIe siècle entre science mondaine et science populaire. Illustrant la diversité desenjeux qu'elles recouvrent, le cas d'un inventeur et fabricant d'instruments scientifiques contraint par la Révolution de modifier sa stratégie professionnelle invite à s'interroger sur les catégories des contemporains et des historiens, et à être attentif aux recouvrements de cesformes de vulgarisation. Sous l'Ancien régime, Bienvenu s'était fait démonstrateur pour attirer une clientèle de riches amateurs dans son magasin. Perdant celle-ci au moment même où les exigences nouvelles du marché restreint de la science l'excluent de la reconfiguration de sa profession, et devant désormais vivre principalement de ses cours, il quitte la capitale dès 1789 pour devenir professeur itinérant de physique expérimentale, allant à la rencontre du public à travers la France,puis l'Europe, jusqu'à l'apogée du Grand Empire. Soulignant sa capacité d'adaptation à la demande de chaque public, son séjour en Vénétie en 1793-1794, atteste que, loin de n'être que spectacles divertissants et prétendument instructifs, les démonstrations payantes données dans des théâtres ont également pu tenir une place centrale dans les débats sur la « nouvelle chimie » et sa diffusion avec l'aval de Lavoisier lui-même, dans un contexte mêlé d'enjeux politiques.
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En voici la table des matières :
I. Un « machiniste-physicien » provincial à Paris : Invention, construction, vente et location d'instruments scientifiques, 1784-1789
  • L'ascension socio-professionnelle d'un inventeur provincial à Paris
  • L'échec social d'un constructeur d'instruments scientifiques
II. Un professeur de physique expérimentale itinérant Démonstration, enseignement et stratégie commerciale, 1786-1811
  • Les voyages d'un professeur de physique itinérant (1789-1811)
III. Un autre mode diffusion des sciences : Débat autour d'une expérience cruciale de la révolution chimique, 1793-1794
Et en voici quelques extraits.
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À défaut d'être connu, le nom de Bienvenu est souvent mentionné dansles chronologies ou histoires de l'aéronautique, pour l'invention du premier « hélicoptère ». Il y côtoie un précurseur autrement plus illustre, Léonard de Vinci, à cette différence près que le génie de l'un n'accoucha que d'un projet sur le papier, tandis que l'autre le fiteffectivement voler. Le 28 avril 1784 à l'Académie des sciences, en effet, le « machiniste-physicien » Bienvenu et le naturaliste Launoy «ont présenté un moyen de faire enlever un corps dans les airs » sur lequel, dès la séance suivante, Jeaurat, Cousin, Meusnier 9 et Legendre rendirent un rapport favorable. Stimulés par la découverte des frères Montgolfier qui, depuis l'été précédent, « a produit ce tourment& cette heureuse inquiétude, dont les arts ont besoin pour s'étendre & se perfectionner [et] réveillé cette sorte d'enthousiasme, sans lequel le génie n'est capable que de foibles élans », ils étaient parvenus, les premiers, à faire s'élever une machine par un procédé mécanique, réussissant là où Blanchard avait échoué en 1782. Annoncée dans la presse par les inventeurs avant même l'expérience, ce succès fut aussitôt repris par eux dans les journaux du temps à l'occasion de la publication d'une brochure.
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La volonté de « tendre à la perfection des machines », déjà mise en avant dans ce même document, est aussi un argument de vente, que Bienvenu utilisa dès 1784 dans un autre prospectus sur les électromètres et bouteilles de Leyde à usage médical. Mais à cette époque, le client trouvait encore chez lui « toutes sortes d'instrumens de physique qu'il fait lui-même, qu'il établit selon le goût et la volonté des personnes qui les lui commandent ». Ce passage d'une fabrication personnelle à la mise en place d'une véritable entreprise et l'emploi d'une main d'œuvre nombreuse est à l'évidence le signe de sa réussite ccommerciale.
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Bienvenu était alors « professeur » à Tours. Il l'était encore en 1827, lorsqu'il adopta pour fille unique Victoire ; il l'était toujours l'année suivante lorsque celle-ci épousa un cousin épicier, filsd'un armurier. Enfin, François Bienvenu, « propriétaire, ancien professeur de phisique », mourut le 14 juin 1831 à Paris, mais toujours domicilié à Tours, 29 rue de la scellerie. Dans cette maison, se trouvaient les 306 volumes de sa bibliothèque, et les outils mentionnés par l'inventaire après décès attestent qu'il y avait probablement fabriqué ou réparé ses instruments. Mais les « dix caisses dans lesquelles se trouvent emballés tous les instrumens de physique qui composent le cabinet de feu M. Bienvenu » - son bagage de professeur itinérant ?- étaient entreposées dans un salon de la propriété de la Closerie du Clos large, achetée en 1805 à Saint-Symphorien. L'ensemble, qui estporté pour mémoire en attendant une vente imminente, devait être évalué à 20 000 francs une vingtaine d'années plus tard. Au bout du compte, maisons, bibliothèque et cabinet disent le succès de cette longuecarrière de bateleur de la science.
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En définitive, le statut commercial de Bienvenu, à Paris ou en voyage,en fait-il simplement un « charlatan » parmi tant d'autres ? Cette appellation commode, qui répond effectivement à une catégorie du temps, mérite d'être interrogée par l'historien. Plus que charlatan, l'homme est un vrai « artiste » et un « demi-savant », tout à la fois un produit et un acteur de l'émergence d'une culture scientifique, dela constitution d'un espace public de la science, que l'on peut mesurerde façon bien concrète, non seulement par le développement d'une presse et d'une littérature spécialisée, la constitution de collections,de cabinets et de laboratoires, mais aussi par la presse d'annonces 105 ; que l'on pourrait mesurer aussi, si l'on en avait les moyens, par la vente et la consommation d'instruments scientifiques, y compris ceux qui étaient si décriés par le physicien Charles : s'ils ne répondaient pas aux exigences des savants qui faisaient avancer la science, ni même sans doute de certains amateurs éclairés qui les côtoyaient, tels que ceux que cite Fourcroy dans l'Encyclopédie méthodique en yincluant Lavoisier 106, ils étaient parfaitement adaptés au marché plus large des amateurs ordinaires qui partageaient simplement, par intérêt intellectuel ou pur divertissement, le goût de la science expérimentale, ce désir et ces bases d'une culture scientifique.
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Le cas de Bienvenu invite aussi à s'interroger sur un itinéraire individuel dans un contexte en (r)évolution et sur la fonction de démonstrateur. À défaut de pouvoir tracer véritablement son itinéraire intellectuel, ses itinéraires géographique et professionnel paraissent tout à la fois originaux et exemplaires d'une forme d'activité scientifiquemarginale. Inventeur, fabricant d'instruments, professeur sédentaire ou démonstrateur itinérant, Bienvenu représente une catégorie d'intermédiaires entre science et technique, entre monde savant et marché public. Cet itinéraire de vie se décline dans la multiplicité des itinéraires d'un homme dans une société et dans un espace européen, dont les changements sociaux et politiques s'imposent à lui. Itinéraire social d'abord : c'est avant tout un technicien, un manuel autodidacte,qui s'élève du statut de « machiniste-physicien » à ceux d'» ingénieur en instrumens de physique », puis de « professeur de physique », autant de titres encore mal définis, pour finir comme « propriétaire » dans la France bourgeoise de la Monarchie de Juillet. Itinéraire professionnel ensuite, mais de façon concomitante : de l'inventionou la fabrication de machines et d'instruments à leur vente puis leur exploitation publique. Dans ce double itinéraire, les cours sont d'abord, à Paris, un appel et un appui à la vente, puis des revenus complémentaires, enfin, dans des tournées provinciales ou internationales, l'unique moyen de subsistance et de crédit social. Le paradoxe de la carrière de Bienvenu est que son ascension sociale accompagne sans heurt apparent le lent épuisement de la nouveauté et la banalisation, voire l'obsolescence des connaissances qu'il véhicule. Il rencontre d'abord un succès certain dans la construction d'un espace public et la diffusion d'une science en révolution en suscitant l'expression publique d'un débat contradictoire, mais son lent enrichissement se poursuit quand ses démonstrations ne sont plus que la simple mise en scène d'une science normale, voire obsolète, réduite à quelques phénomènes curieux et spectaculaires. Somme toute, cet itinéraire reflète les contraintes sociales et les possibilités du temps. C'est pour Bienvenu l'impossibilité de se faire une place dans le marché très étroit des fabricants d'instruments scientifiques liés au monde académique restreint, marché quidoit évoluer entre les contraintes corporatistes et se hisser au niveau des fortes exigences de qualité imposées par l'Académie des sciences pour l'obtention du brevet d'ingénieur du roi. Mais il témoigne aussi de la possibilité de répondre à une forte demande de science, qui rejoint et dépasse la seule tradition de la physique amusante, dans une phase de croissance, dynamisée par l'électricité aux multiples usagessociaux et l'aérostation.
======================================================================================================================================================================================Ascendant référent Père DESACHÉ
Descendant pivot Marie Armand BIENVENU avec pour descendant(s) remarquable(s) FrançoisBIENVENU
Créé le 23/05/2009, modifié le 25/11/2013

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

Thomas la Pensée BIENVENU 1675-1758 Magdelaine Clémentine FOURNIER 1680-/1715 René (1) BONNAUDEAU †/1711 Andrée BINET 1662-1746    
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François BIENVENU 1704-1771 Renée BONNAUDEAU 1705-1742  
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Thomas BIENVENU 1730-1804 Marie Anne TORSAY 1740-1811
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François BIENVENU 1758-1831