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Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


  • Né en 1764
  • Décédé le 27 décembre 1793 - Meymac, Corrèze 19, Corrèze,à l'âge de 29 ans

 Parents

  • Léonard Jean BUNISSET, né le 17 mai 1721 - Lestards, Corrèze 19, Corrèze, décédé en octobre 1801 - Lestards, Corrèze 19, Corrèze à l'âge de 80 ans
    Marié le 15 février 1763, Tarnac, Corrèze 19, Corrèze, avec
  • Marguerite DOULCET, née le 28 mai 1746 - Tarnac, Corrèze 19, Corrèze, décédée le 21 mars 1812 - Lestards, Corrèze 19, Corrèze à l'âge de 65 ans

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

I183532
Il descend de Charlemagne (liens).
Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Demoulière 27/22, Jacquemard 26/19, Renvoyé 27/19, Plumency 22/14, Hamelin 24/16, Desale 25/16, Touchelet 24/14, Beyrand 15/7, Desbordes 16/7, Tharaud 15/7

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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Cousins des temps de guerre
Sa fonction d'officier municipal lui vaut d'être guillotiné à 27 ans à Meymac en Corrèze

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Il est exécuté lors de la Terreur
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Le 12 décembre 1793, les commissaires du district d'Ussel avaient convoqué tout le canton, dont notre petite ville de Meymac était devenue lechef-lieu, à venir célébrer une fête civique.
Quelques gredins de l'endroit ou des environs requièrent le cheval de M. Mary du Chassaing, absent, lui passent une étole à la queue, hissentsur son dos un des leurs, vêtu d'une chasuble, et, affublés eux-mêmes d'autres ornements sacerdotaux, gagnent l'église, le calice à la main. Ils avaient si odieusement profané ce calice que l'histoire honnêtehésite à préciser le mode et se borne à le faire supposer. Ils conduisent le cheval jusqu'au sanctuaire, jusqu'au pied de l'autel. Là, l'aubergiste déguisé en prêtre tourne la tête de l'animal vers le peuple, déjà tout frémissant d'indignation et lui crie : "Citoyens, voilà votre Dieu." Sur cette parole d'horrible blasphème, un coup de bâton frappe le blasphémateur; on le précipite à bas de son cheval, une rixe s'engage qui oblige à fuir toute la mascarade, et la bête reconduite elle-même au bas de l'église est assommée à l'instant sous le porche.
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Le lendemain, terrible réveil ! Le tocsin sonne dans les campagnes, "pour prévenir une nouvelle Vendée". Un commissaire de Tulle écrit d'Egletons à cette ville : "je vous demande de prompts secours...et la sainte guillotine". Lanot arrive en force à Meymac le 18 ; les prisons enferment déjà 60 prisonniers. On juge ces malheureux dans l'église même, devenue, comme on pense, temple de la Raison, et une sentence du 23 condamne à mort trois des plus compromis :[Marc-Antoine] Audin,notaire, maire de Davignac, Lafon, notaire et juge de paix à Meymac; et Pradeloux, maire de Barsanges plus deux paysans, [ François] Bunisset [officier municipal ] d'Ambrugea et Antoine Mathieu maréchal-ferrand à Darnetz, . Ils sont exécutés, le lendemain sans rémission...
[Extrait du Dictionnaire des Paroisses de l'Abbé Poulbrière]
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L'abbé Poulbrière obsédé par cette mascarade impie, ne parle pas de la véritable insurrection paysane qui se préparait près de Meymac auxcris de "Vive Dieu, Vive la religion" avec quelques centaines de paysans armés de faux et de fusils, qui explique la brutalité de la répression menée par le conventionnel Lanot (dit la Hyène" ) qui avait réclamé "la Sainte Guillotine " pour écraser dans l'oeuf cette petite Vendée". Les victimes en furent des notables , magistrats municipaux des villages de la région qui n'avaient sans doute rien à voir avec la mascarade de Meymac.
[Dictionnaire des Paroisses du diocèse de Tulle par M. l'Abbé Jean-Baptiste Poulbrière.(1884)]
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La guerre ouverte faite à la religion, et à tout ce qui était l'objetde la vénération des fidèles, provoquait des troubles qui offraient une proie facile à la justice révolutionnaire. En voici un exemple : Le 20 frimaire (10 décembre 1793), on avait imaginé d'inaugurer lastatue de la Liberté dans l'église de Meymac. Les communes voisines yfurent invitées et plusieurs s'y rendirent. Mais c'était peu. Au milieu de la cérémonie, une sorte de mascarade introduisit dans l'assemblée un cheval « revêtu, dit un récit officiel, des hochets de la superstition » :
Ce spectacle, continue le rapporteur, réveille le fanatisme d'une partie des citoyens des campagnes qui s'insurgent contre l'animal, le repoussent vers la porte du temple, où il expire sous
mille coups de bâton. L'insurrection se propage dans la ville. Les patriotes, revêtus d'ornements sacerdotaux pour farandoler, sont poursuiviset excédés parles révoltés qui déchirent, le drapeau tricolore, arrachent les cocardes nationales, foulent aux pieds les bonnets rouges, renversent la statue de la Liberté.
Les maisons des patriotes furent pillées; on cria : "Vive Louis XVI, vive Thomas.' « leur ci-devant curé inconstitutionnel, ex-constituant ». — Les insurgés se dissipèrent; les patriotes se rallièrent. Il y eut des attroupements dans les communes voisines, mais ils furent dispersés.
Ce n'était point assez :
Le tribunal criminel du département de la Corrèze se transporte à Meymac, d'après la réquisition du citoyen Lanot, représentant du peuple.Un premier jugement déclare que l'émeute est çontre-révolutionnaireet condamne à mort un notaire, ci-devant juge de paix, et deux maires convaincus d'avoir, en qualité de chefs, provoqué et maintenu la révolte; et, par un second jugement, deux autres prévenus dont l'un est notable, l'autre maréchal, également convaincus du même délit, subissent le même sort.
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Roux-Fazillac, dès son arrivée, fit une enquête sur l'affaire de Meymac, et c'est au précis qu'il en rédigea pour le Comité de salut public que nous en avons pris les détails. En conclusion, le gros des paysans arrêtés lui paraissaient plus égarés que coupables. Mais le cas était difficile. Après le supplice des cinq personnes rendues responsables d'un acte qu'elles étaient surtout coupables de n'avoir pas empêché, il en restait soixante-cinq en prison et à peu près autant en fuite, contumaces.
Tous ont été pris, ont été vus les armes à la main dans les attroupements, sans parler de la population presque entière de plusieurs communes qui s'insurgèrent.
Or la loi du 19 mars portait, dans ce cas, la peine de mort.
Roux-Fazillac, comme Lanot, s'en émeut : si le tribunal criminel de la Currèze applique cette peine, que de cultivateurs égarés vont perdre la vie pour avoir voulu défendre la liberté du culte qu'ils croyaient attaquée !
Cette déclaration était un appel à l'indulgence ; et le tribunals'y associait. L'exactitude du rapport du représentant était attestée par les président, juges et accusateur public du tribunal dont les signatures sont au bas de la pièce.
Une lettre postérieure, où le même représentant résume les actes dela justice révolutionnaire dans la Corrèze, nous apprend que, par décret du 2 floréal, ces malheureux furent mis en liberté.
[http://archive.org/stream/lesreprsentant02walluoft/lesreprsentant02walluoft_djvu.txt]
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De même on ne trouve pas ceux de Meymac qui furent guillotinés le 3 Nivose an 2 les " Lafont, Audin, Pradeloux". Ni " Bunisset et Mathieu " qui eurent le même sort quelques jours après.
[Gabriel Dubois https://fr.groups.yahoo.com/neo/groups/gencorreze/conversations/topics/34920]
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[Archives parlementaires de la Convention nationale du 11 nivose an II (31/12/1793) http://frda.stanford.edu/fr/catalog/wf225mv3295_00_0512]
Lettre du représentant du peuple Lanot, datée du quartier général deMeymac, qui annonce que les têtes de Lafond, juge de paix, Audin et Pra-deloux, maires des communes insurgées contre la République, viennentde tomber sur l'échafaud.
Insertion au « Bulletin » et renvoi au comité de Salut public (1).
Suit la lettre de Lanot (2).
« Du quartier général de Meymac, le 2 nivôse de l'an II de la République française, une et indivisible.
« Citoyens collègues,
La raison triomphera, la guillotine cimentera son empire malgré les mille formes hideuses que prend tour à tour le monstre du fanatisme dans ces contrées. Les trois têtes de Lafont, juge de paix, d'Audin et de Pradeloux, maires des communes insurgées contre la République, viennent de tomber sur l'échafaud. Ces trois fonctionnaires publics, après une instruction publique de près de quinze heures, dans laquelle plus de cent témoins ont été entendus contra-dictoirement, ont été unanimement condamnés comme chefs et principaux moteurs de la conspiration; ils ont été convaincus de l'avoir préparée depuis longtemps, d'avoir formé le projet de faire massacrer les patriotes et de s'être répandus àdix lieues à la ronde pour y prêcher une croisade contre-révolutionnaire, et d'y avoir, sous le prétexte de la liberté des cultes, exhorté les habitants des campagnes à s'armer et se rassembler au son du tocsin pour se porter sur les grandes communes et y exterminer les protestants qui voulaient, disaient-ils, leur enlever avec leurs prêtres, leurs vases sacrés et leur sainte religion; et ils désignaient comme ces protestants tous les républicains qui portaient les bonnets rouges et les cocardes nationales. Ils ont été de plus convaincus de s'être mis à la tête des rebelles, d'avoir dirigé leur marche et présidé à toutes leurs actions, d'avoir modéré ou exalté leur fureur contre les personnes et les propriétés, etc., etc.
« Le tribunal remplit avec dignité et énergie ses fonctions; d'autresconspirateurs sont sur la sellette et vont être jugés, aucun d'eux n'échappera à nos recherches, chaque jour voit éclore de nouveaux indices d'un vaste et ténébreux complot ourdi contre la liberté par les prêtres qui cherchent aujourd'hui à lever des armées contre la libertédes cultes. Je viens d'être instruit, que sur les confins du Cantal, des prêtres déguisés en pauvres et quelques-uns en agriculteurs, parcourent les hameaux et les campagnes pour y prêcher contre les lois du Maximum et y annoncer la famine comme une punition de Dieu; ils cherchent à y exciter l'indignation contre les villes, ils y racontent entre autres miracles contre-révolutionnaires que la colère de Dieu aurait déjà éclaté puisque son bras foudroyant est levé pour anéantir et extermine! le peuple français si la miséricordieuse Vierge n'était accourue pour le suspendre, espérant que bientôt les bonnes âmes qui lui étaient dévouées feraient soulever le peuple contre les impies et les blasphémateurs et que la religion devait renaître d'une insurrection dont ils proclamaient l'époque au 1er nivôse, sa clémence et sa miséricorde devant expirer ce jour-là, si elle n'éclatait pas.
« Je pars à l'instant pour porter le flambeau de la vérité et des consolations dans ces cantons, où je ferai faire des battues pour chasserdes bois et des cavernes les bêtes à miracles. J'imagine qu'il doit s'y trouver des transfuges des forêts incendiées de la Lozère et dé l'Aveyron. Comptez sur mon activité et mon implacable sévérité contrel'infâme engeance des prêtres et de leurs agents.
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« Ci-inclus la proclamation et l'arrêté que j'ai cru nécessaires pour l'instruction du peuple et pour la punition de ses ennemis.
« Salut et fraternité.
« Le représentant du peuple « Lanot. »
Proclamation du citoyen Lanot.
Le citoyen Lanot, représentant du peuple, délégué dans les départements de la Haute-Vienne et de la Corrèze.
En séance à Meymac, le 29 frimaire de l'an II de la République française, une et indivisible,
Aux cultivateurs du département.
Républicains,
Sont-ce bien des Corréziens, qui, dès l'aurore de la Révolution sonnèrent le tocsin de la liberté, qui viennent de sonner dans les environsde Meymac le tocsin de la trahison et du massacre des patriotes?
Sont-ce bien les Corréziens qui arborèrent les couleurs nationales et plantèrent les' arbres de la liberté avec tant d'enthousiasme, qui viennent de déchirer le drapeau tricolore, arracher les cocardes, les bonnets rouges, les fouler aux pieds et renverser la statue de la liberté?
Sont-ce bien des Corréziens qui, les premiers, firent la guerre aux châteaux êt aux étangs, qui viennent de dévaster les maisons nationales, enfoncer les portes de celles des patriotes, briser leurs meubles, piller leurs boutiques et demander leurs têtes f
Sont-ce bien des Corréziens, qui ont constamment abhorré la noblesse, les aristocrates et chéri la Révolution, qui se sont attroupés en armes à Ambrugeat, et qui ont tiré à deux reprises sur les gardes nationales, lorsqu'elles venaient leur porter des paroles de paix, de fraternité, et rétablir l'ordre public?
Sont-ce bien des Corréziens, dont les bataillons se sont distingués dans toutes les armées, par leur amour pour la liberté, leur bravoure
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Il y avait dans cette famille plusieurs frères prénommés François (au moins quatre). Il semble que celui-ci était célibataire.
======================================================================================================================================================================================Ascendant référent Gabriel de la Croisille GRANDCHAMP

Créé le 01/08/2014, modifié le 1/08/2014

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

Léonard BUNISSET, Consul de Treignac 1639-1720 Marguerite DUMAS 1643-1713 François CHADABET D'ANGLARD, Seigneur d'Anglard 1665-1746 Martiale de la Chassagne DUPUY 1666-1740    
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Jean BUNISSET 1676-1724/ Marie "Jeanne" CHADABET D'ANGLARD 1692-1769  
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Léonard Jean BUNISSET 1721-1801 Marguerite DOULCET 1746-1812
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François BUNISSET 1764-1793