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Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


Seigneur de Retz , Compagnon de Jeanne d'Arc , Maréchal de France , Chambellan du roi

  • Né en 1404 - Machecoul, Loire Atlantique 44, Loire Atlantique
  • Décédé le 26 octobre 1440 - Nantes, Loire Atlantique 44, Loire Atlantique,à l'âge de 36 ans
  • Seigneur de Retz, Compagnon de Jeanne d'Arc, Maréchal de France, Chambellan du roi

 Parents

 Union(s) et enfant(s)

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

I158758

Lieu de naissance/baptême : Machecoul - ChâteauLieu de décès/inhumation : Nantes - La Prée de la Madeleine

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Il descend de Charlemagne (liens).
Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Demoulière 27/7, Jacquemard 28/6, Renvoyé 29/6, Plumency 24/6, Hamelin 25/7, Desale 26/7, Beyrand 21/4, Touchelet 25/4, Desbordes 22/4, Tharaud 21/4
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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Cousins célèbres
Compagnon de Jeanne d'Arc, Maréchal de France, il est Gilles de Rais, abominable ou victime ?

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Gilles de Rais
Gilles de Retz
Barbe Bleue
Seigneur de Retz ((usuellement Rais)), seigneur de Machecoul, de Tiffauges, de Pouzauges et de Champtocé
Arrière petit-neveu de Bertrand du Guesclin
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Il a été élevé par son grand-père maternel Jean de Craon, Jean de Craon.
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Gilles avait des cheveux blonds et la barbe noire avec des reflets bleus, ce qui donnait un caractère étrange à son visage. De là vient peut-être son nom, ou peut-être du beau cheval noir, un "barbe", petit cheval arabe dont la couleur brillante et changeante selon la lumière donnait parfois des reflets bleus.
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Il hérite de Retz et de Machecoul par la cousine de son père Jeanne deRetz, à la condition qu'il adopte le nom et les armes des Retz (usuellement Rais). Soit "d'or à la croix de sable". Le roi qui le nommera ensuite maréchal de France à 25 ans l'autorisera à entourer ses armoiries de Retz (Rais) d'une bordure de fleurs de lys sur fond d'azur (septembre 1429). Il paraît donc faux de lui faire porter le patronyme de Lavalou de Montmorency-Laval.
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Après la mort en 1415 de son père Guy de Laval, baron de Rays, chevalier, petit-neveu de Du Guesclin, sa mère Marie de Craon se remarie, dit-on, mais ce remariage n'est pas prouvé.
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Son grand-père Jean de Craon se chargea de Gilles et le fit épouser, en 1420, en cachette, Catherine de Thouars qui a 16 ans comme lui, cousine au 4è degré, empêchement déclaré par l'Eglise. Dès 19 ans, il sefait remarquer par sa bravoure et son courage. C'était un homme robuste, nerveux, beau et élégant. On peut penser qu'il fut bien vu à la cour de Charles VII, le roi pauvre, lui le : plus riche des barons deFrance. Il fut « bon et hardi capitaine », il combattit les Anglais et Charles lui confia la garde de Jeanne d'Arc, la Pucelle, qu'il accompagna et défendit jusqu'au bûcher.
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La guerre finie, lassé des camps, il revint dans le château de Tiffauges, qui avait appartenu à son beau-père, Milet de Thouars. Il s'entoura d'un luxe au-dessus de tout ce qu'on peut imaginer (une cour, des soldats...) comme jamais n'avait eu un seigneur ; il se permit des dépenses que le roi se refusait : raffinement de sa table, splendeur de ses salles, de sa chapelle, etc.
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Sa fortune colossale n'y suffit point, et subitement le bon soldat, le bon chrétien, le mystique, le fin lettré, l'artiste, le savant, s'adonna au plaisir des sens et à la cruauté en souillant fillettes et surtout garçonnets, après les avoir torturés, puis tués avec un raffinement sadique, se servant de leur sang pour des messes noires. Pendant ces messes noires au cours desquelles était offert à Satan dans un calice le sang de l'enfant immolé, une chora
Le roi Charles VII, le duc de Bretagne, l'évêque de Nantes, le firent arrêter. Gilles fut d'abord excommunié par le Tribunal ecclésiastique, comme assassin, sorcier, sodomite... Au cours du jugement, il fit l'aveu de ses crimes devant la foule épouvantée, il demanda pardon aux parents des enfants qu'il avait violés et tués, et sa douleur paraissait si grande que tout le monde était ému.
Il se repentit : Jean de Malestroit l'inquisiteur leva l'excommunication et alla jusqu'à l'embrasser. Il fut alors remis à la cour séculière qui le condamna à être pendu et brûlé ; Gilles demanda lagrâce d'exhorter ses compagnons à bien mourir et réclama une procession générale des églises de Nantes, laquelle eut lieu à travers la cité, avant l'exécution, au chant du Miserere mei, Domine.
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« Le procès du Maréchal de Rays, dit M. Bossard, est en toutes chosesle contre-pied de celui de Jeanne d'Arc. ».
L'exécution eut lieu, le 26 octobre 1440, sur la prairie de Biesse, quifut appelée depuis « Prairie au Duc », sur l'emplacement actuel de l'Hôtel-Dieu de Nantes. Le peuple, ému devant ce malheureux, pleurait ; il jeûna et pria pendant trois jours, pour le repos de son âme... Et les enfants reçurent le fouet jusqu'au sang, suivant l'usage (vainsadisme !), pour leur faire garder mémoire du châtiment de ce grand criminel, un des plus terribles que la terre ait portés.
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Quand il fut mort, son corps ne fut pas brûlé, mais fut enlevé pour être inhumé solennellement en l'église des Carmes, jusqu'à la Révolution. C'est alors que ses cendres furent profanées et jetées dans la Loire. le de jeunes et beaux enfants réunis dans la chapelle Saint-Vincent élevaient vers le ciel leurs belles voix cristallines. Il s'adonna aussi à l'alchimie, qu'il aimait autrefois comme science et tomba dans un satanisme répugnant et épouvantable avec l'espoir de gagner l'argentqu'il voyait lui manquer.
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Ses crimes surpassent l'esprit, et c'est justement qu'il disait : « Il n'y a que moi sur la planète pour oser faire ce que je fais ». Ondit qu'il aurait tué 150 à 200 enfants.
La vente de ses propriétés qu'il donnait pour un morceau de pain, alarma sa famille et sa pauvre femme Catherine, reléguée avec sa fille Marie au château de Pouzauges.
Les plaintes de ceux qui avaient vu leurs enfants disparaître montèrent peu à peu, le récit des crimes affreux se répandit.
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Depuis, on raconte des légendes terribles sur Gilles de Retz, remplies de noyades à Princé et d'assassinats à Machecoul, à Bourgneuf..., elles font trembler, surtout quand on pense au fond de vérité qu'elles contiennent.
Mais il y en a une qui laisse songeur : La petite fille d'une paysanne avait disparu et sa mère, en pleurs, la cherchait partout. Une vieille femme, qui devait être un peu fée, dit à la pauvre mère :
  • « Allez au château, c'est le seigneur qui a votre fille».
  • « Oh ! répondit-elle, il ne me la rendra pas et il va la tuer».
  • « Il vous la rendra, mais dites-lui que vous venez de la part de Jeanne d'Arc », reprit la vieille.
Sans écouter davantage, sans comprendre, la paysanne courut au château :
  • « Je veux voir le seigneur, dit-elle aux gardes ». Mais on refusa de la faire entrer.
  • « Dites-lui que je viens de la part de Jeanne d'Arc. »
Un soldat, retourné près de Gilles, introduisit la femme dans unesalle superbe.
Celui qui tuait les petits enfants était là. Elle se jeta à genoux :
  • « Rendez-moi ma fille, seigneur ! »
  • « Mais je n'ai pas ta fille », répondit-il.
  • « Si, vous l'avez, Jeanne d'Arc me l'a dit et elle veut que vous mela rendiez ! »
Gilles ferma les yeux. Il dut voir l'image de celle qu'on venait debrûler à Rouen. Une larme perla de sa paupière. Tout bas il dit à la femme : « Suis- moi ».
Il lui rendit sa fille saine et sauve.
Ce n'est qu'une histoire ; aujourd'hui on en prête beaucoup à Jeanne d'Arc. Mais il est incontestable qu'elle a eu sur Gilles de Retz uneinfluence bienfaisante, quand il combattait avec elle. Et qui sait s'ilne conserva pas de la vierge française libératrice un souvenir ému qui le fit quelquefois souffrir et l'aida à bien mourir !
[page Roglo]
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Des interrogations récentes mettent complètement en doute cette histoire officielle de fin de vie de Gilles de Rais. Et s'il n'était pas l'horrible Barbe-Bleu ? Et s'il avait été victime d'une terrible machination ? Voir la page "vers la réhabilitation d'un proscrit de l'histoire" : http://echelledejacob.blogspot.fr/2013/12/gilles-de-rais-vers-la.html
Wikipédia en parle aussi sur sa page http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_de_Rais#Doutes_et_tentatives_de_r.C3.A9habilitation
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[http://jehannedarc.centerblog.net/rub-personnages-.html]
Le samedi 22 octobre 1440, l'accusé répéta "en jugement", devant le tribunal réuni, sa confession de la vérité, "librement, avec une grande contrition de coeur et une grande amertume, ainsi qu'il apparaissait à première vue, et avec une grande effusion de larmes."
"J'ai commis et perpétré - ajouta-t-il - d'autres grands et énormes crimes, iniquement, depuis le commencement de ma jeunesse, contre Dieu etses commandements et j'ai offensé notre Sauveur du fait du mauvais gouvernement que j'ai eu dans mon enfance, où, sans frein, je m'était appliqué à tout ce qui me plaisait, et je me suis complu à tous les actes illicites. Je prie ceux des assistants qui ont des enfants, de les instruire dans les bonnes doctrines et de leur donner l'habitude de la vertu pendant leur jeunesse et leur enfance."
Il donne alors des détails. Ils sont atroces; ils ne s'inventent pas :
"J'émettais la semence spermatique de la façon la plus coupable sur leventre des enfants tant avait qu'après leur mort, et aussi durant leurmort; quelquefois moi-même et parfois d'autres de mes complices, notamment Gilles de Sillé, messire Rober de Briqueville, chevalier, Henriet de Poitou, Rossignol et Petit-Robin, infligions à ces enfants divers genres et manières de tourments, tantôt nous séparions la tête du corps avec des dagues, des poignards et des couteaux, tantôt nous les frappions violemment sur la tête avec un bâton ou avec d'autres objets contondants, tantôt nous les suspendions dans ma chambre par une perche ou par un crochet avec des cordes et nous les étranglions; et quand ils languissaient, je commettais avec eux le vice sodomite de la façon que j'ai décrite."
"Quand ces enfants étaient morts, je les embrassais et ceux qui avaientde belles têtes et les plus beaux membres, je les donnais à contempler et je faisais curellement ouvrir leur corps et je me délectais de la vue de leurs organes intérieurs; et très souvent, quand ces enfants mouraient, je m'asseyais sur leur ventre et je prenais plaisir à les voirainsi mourir et j'en riais avec Corrillaut dit Poitou et Henriet, après quoi je faisais brûler et convertir leurs cadavres en poussière par ces derniers."
La confession est longue, très longue. Effroyable, insoutenable, irrécusable. Pareils aveux ne peuvent être inventés. Quelle folle imagination faudrait-il posséder ! Le maréchal confesse ses crimes en leurs moindres détails
[...]
Par ménagement pour sa puissante famille - dire plus tard Michelet - etpour la noblesse en général, on étrangla le maréchal avant que la flamme l'ait touché. Ce privilège était aussi sûrement dû à son repentir. La dépouille du maréchal de Rais reposera durant 350 ans en l'église Notre-Dame du Carmel de Nantes, auprès d'autres grands seigneursde Bretagne. A la Révolution, leurs cendres furent jetées au vent et l'église détruite.
Que devint sa famille ?
Il s'occupa peu de sa fille et de son épouse, Catherine de THOUARS. Savait-elle ? Elle récupéra toute sa dot, y compris le château de Tiffauges aux salles maudites. Elle épousera en secondes noces Jehan II de Vendôme, vidame de Chartres et seigneur de Lassay qui devint en 1441chambellan du duc de Bretagne Jean V. Elle mourut en 1462, sans descendance de cette seconde union.
Sa fille, Marie, avait 10 ans à la mort de son père. Un mariage fut conclu, mais non célébré, en 1442, avec un homme de guerre, intelligentmais cupide : l'amiral Prégent de COËTIVY, qui renonça à porter les armoiries de Rais et ne voulut pas s'engager dans un procès de réhabilitation, la cause étant jugée indéfendable. En 1444, l'amiral épouse officiellement Marie : elle avait 14 ans. Il devint en droitet en titre possesseur de Champtocé, mais pas pour longtemps, un boulet le tuant net au siège de Cherbourg détenu encore par les anglais.
Marie de RAIS se remaria avec un autre breton, André LAVAL-LOHEAC, maréchal et amiral de France, ami de René de la SUZE, frère de Gilles de RAIS. Marie, jeune femme mélancolique, apporta son concours à de nombreuses fondations charitables en apportant des dons. Elle mourut à 27 ans sans laisser d'enfants, le 1er novembre 1457, et fut inhumée dans le choeur de Notre-Dame de Vitré.
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Créé le 01/01/2013, modifiéle 30/12/2017

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

Foulques DE LAVAL, Seigneur de Chalouyau †1358/ Jeanne CHABOT †1341 Fraslin DE HUSSON, Seigneur de Ducey Clémence DU GUESCLIN Pierre Ier DE CRAON, Seigneur de la Suze sur Sarthe †1376 Catherine DE MACHECOUL, Dame de Bauçay Thibaud III DE ROCHEFORT Jeanne D'ANCENIS, Dame d'Ancenis †1376
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Brumor DE LAVAL, Seigneur de Chalouyau †1383 Tiphaine DE HUSSON, Dame de Ducé †/1391 Jean DE CRAON, Seigneur de la Suze †1432 Béatrice DE ROCHEFORT †1421
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Guy DE LAVAL, Seigneur de Retz †/1415 Marie DE CRAON †/1415
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Gilles de Rais DE LAVAL, Seigneur de Retz 1404-1440