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Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


Seigneur de Saint Clément

  • Décédé en 1430
  • Seigneur de Saint Clément, Capitaine de écorcheurs

 Parents

 Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants

 Notes

Notes individuelles

I175217
Il descend de Charlemagne (liens).
Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Demoulière 30/10, Jacquemard 30/8, Renvoyé 31/8, Desale 28/10, Plumency 23/4, Beyrand 21/2, Desbordes 23/2, Tharaud 21/2, Touchelet 28/8

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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Cousins des temps de guerre
Il est l'un des capitaines des Ecorcheurs, terribles pilleurs et rançonneurs

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Son fils Gui III fut chambellan du roi Chatles VII. Voir sa note.
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[Page Wikipédia 2014 sur les Ecorcheurs : http://fr.wikipedia.org/wiki/Écorcheurs ]
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Les Écorcheurs sont des troupes armées du xve siècle, parfois confondus avec les Grandes Compagnies du xive siècle. Ce sont des entrepreneurs de guerre qui pratiquent le pillage, le rançonnement, mais aussi les formes coutumières de la guerre médiévale (siège, défense de place forte, bataille, chevauchées) pour leur propre profit et pour celui de Charles VII, dont ils se revendiquent.
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Distinction entre Écorcheurs et routiers
A partir du milieu du xive siècle, les troupes royales françaises, qu'elles soient semoncées ou volontaires, sont toutes gagées. La permanence des conflits durant la Guerre de Cent Ans (1337-1453) crée donc des carriéristes de la guerre, payés par le roi ou les grands seigneurs. Ceux-ci ne sont cependant pas des mercenaires, car leurs liens vassaliques et clientélistes demeurent en parallèle de leur intérêt économique pour la guerre. Lors des périodes de paix ou de trêve, ces guerrierssans emploi se regroupent en bandes et vivent de pillages et de rançons. Au xive siècle, après la paix de Brétigny-Calais (1360), les armées se trouvent débandées sur place et leurs membres cassés de leurs gages. Ceux qui n'ont pas les moyens financiers pour rentrer chez eux ou veulent poursuivre leur mode de vie martial (fortement rémunérateur) forment alors des bandes autonomes de routiers qui exercent une pression sur les régions de France : ce sont les Grandes Compagnies. Il ne faut pas les confondre avec Les Écorcheurs, qui sont plutôt le fruit de l'instabilité politique de la France du xve siècle que de la paix etne sont pas des mercenaires au sens strict du terme.
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Le royaume de Bourges et les Écorcheurs
Les Écorcheurs émergent dans le contexte de la guerre civile (1411-1435) et du pouvoir politique très limité du Dauphin Charles après le Traité de Troyes de 1420. La fluidité des allégeances et le fait que chacun puisse se revendiquer des partis armagnac ou bourguignon poussent à l'émergence de groupes armés autonomes qui mènent une guerre "à leur aventure", suivant les perspectives de profits et leur appartenance à un parti (Anglais, Bourguignon, Armagnac). La guerre est alors une réalité extrêmement fragmentée dans une désorganisation générale, faite de petits capitaines très nombreux et de territoires aux allégeances mouvantes5.
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La faiblesse financière de Charles VII durant cette période le pousse à engager et récompenser les capitaines autonomes qui lui sont fidèles et se revendiquent de son autorité, sans prévoir pour eux ni gages ni montres et en acceptant qu'ils vivent sur le pays puisqu'il ne peut pas les payer. Ces hommes de guerre obtiennent alors rapidement une réputation exécrable et sont nommés les "Écorcheurs" par la population. Ces troupes d'occasion cumulent les problèmes pour Charles VII : pillardes, indisciplinées, dotées de chefs forts ayant une autorité plusgrande que la sienne sur leurs hommes, les Écorcheurs sont fondamentalement des troupes composites que le roi rassemble faute de mieux. Ce sont toutefois des hommes de guerre compétents qui mènent un groupe d'hommes flexible. La fidélité des Écorcheurs réside dans des récompenses ponctuelles du roi (argent, offices) et dans leur allégeance personnelle au parti du roi (le parti armagnac). Ils n'hésitent cependant pas à servir d'autres seigneurs en accord avec leur fidélité (La Hire, Poton ou Dunois n'ont jamais trahi le roi).
Un bon exemple pour comprendre la spécificité des Écorcheurs est le cas de La Hire, puisque les récompenses que lui accordent Charles VII suivent sa carrière d'Écorcheur. En 1420, il défend Crépy-en-Valois aunom du Dauphin ; en 1422 celui-ci le fait son capitaine (sans pourautant le gager) ; en 1425 il est nommé écuyer d'écurie du roi ; en 1429 bailli du Vermandois. Cette carrière d'officier royal montre bien toute l'ambivalence des Écorcheurs : alors même qu'ils vivent sur le pays de pillages et rançons, ils sont bien moins débandés que les routiers et ne servent pas que leurs intérêts, mais sont liés à un parti).
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Intégrer les Écorcheurs à l'armée permanente
Après le traité d'Arras (1435) qui assure l'alliance entre Charles VIIet Philippe le Bon, les Écorcheurs deviennent indésirables pour le roi, qui a pour soucis de regagner la faveur des provinces qu'il reprend aux Anglais (Paris est reprise en 1436, par exemple). Pour s'en débarrasser, Charles VII charge La Hire de rassembler les principales compagniesd'Écorcheurs et de les emmener piller hors du royaume, dans le duché de Lorraine.
Parallèlement à cet écartement, Charles VII tente de structurer son armée en sélectionnant des capitaines d'Écorcheurs qui deviendront capitaines royaux, et en interdisant formellement aux autres de pratiquer pillage et rançonnement en France9. Une première tentative, en 1439, est avortée à cause de la Praguerie : les grands vassaux s'opposentà cette réforme qui leur retirerait la possibilité d'engager eux-mêmes les Écorcheurs. Après la trêve franco-anglaise, Charles VII parvient à imposer sa réforme en 1445, laquelle concerne directement les Écorcheurs. L'ordonnance (perdue) de 1445 proclame une amnistie générale pour tous les gens de guerre, le cassement de tous les capitaines engagés par le roi ou ses vassaux, et la réembauche de quinze d'entre eux,retenus directement au service du roi. Ces quinze Écorcheurs faits capitaines mènent quinze compagnies d'ordonnance permanentes (chacune comprend 100 lances fournies soit, théoriquement, 600 hommes)10.
Cette transition fonctionne bien et les Écorcheurs, privés de toute légitimité dans un contexte où le pouvoir du roi se réaffirme fortement et où une armée structurée est capable de les combattre, disparaissent avec la réforme de l'armée.
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Dans tous ces pays, longue est la liste des malheureux grillés, écorchés, pendus, noyés ou tués avec des raffinements de cruauté impossibles à décrire. Entre autres, à Saint-Léger-sur-Dheune, ils enlevèrent le château où les gens s'étaient réfugiés. Les plus horribles scènes eurent alors lieu, hommes et femmes subirent des supplices effrayants, les femmes après avoir été violées ; « on les entendait auloin crier et brailler comme des bêtes », nous dit le chroniqueur. Levillage de Dennevy subit le même sort, et une multitude d'autres.
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Cependant quelques seigneurs se levèrent courageusement pour défendre leurs malheureux vassaux. Un surtout se distingua par son courage chevaleresque, c'est Guillaume de Damas, seigneur de Digoine, d'une illustre famille dont nous aurons à parler dans le cours de cet ouvrage.
Méprisant le danger, il parcourut, avec ses hommes d'armes, le pays dévasté aux alentours ; il allait secourant les misérables, défendant les opprimés et arrachant à la mort des malheureux dont il payait la rançon ou qu'il enlevait par force aux Écorcheurs. « Je voyais, dit-il, amener des malheureux tous liés à deux avec chenestes, autour desquels des ribeauds les tiraient et s'égoilloient l'ung de ça l'autre de là, et à la fin les pendaient, s'ils ne se rançonnaient ; et par mon âme, come par pitié en ai rançonné, pour la valeur de plus de cent écus. »
En 1438, ces grandes compagnies, logées dans l'Autunois, étaient au nombre de douze à treize mille hommes.
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Le sire de Charny, lieutenant du duc de Bourgogne, se voyant incapable de leur résister, s'engagea à leur payer une rançon, qui fut arrêtéepar les États de Bourgogne à 3000 saluts d'or, environ 380.000 francsde notre monnaie.
On ne les éloigna que pour quelque temps, et l'année suivante, 1439, le Mâconnais et le Brionnais furent sillonnés par les bandes des capitaines Blanchefort, Chabanne, Floquet, Lombard, Perrin des Anges, lieutenant du Bâtard de Bourbon, le Bâtard de Vertus, Jehan de Brenay et d'autres. Puis la région ruinée, toutes ces bandes prirent le chemin du nord, passèrent en Champagne et en Flandre où elles furent battues et dispersées une première fois, en mai 1441.
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L'année suivante, le roi Charles VII vint visiter ces provinces si douloureusement éprouvées, au mois de juillet 1440. Il logea à Charlieu, cherchant à ramener un peu de tranquillité au milieu de ces populations désolées. Partout il recueillait les plaintes contre les excès des brigands. Il amassa un si grand nombre de griefs, en particulier contre le Bâtard de Bourbon qu'il le fit arrêter, venir devant lui à Troyes où il s'était rendu et le condamna à être cousu dans un sac et jetédans l'Aube, juste supplice de ce grand scélérat (1).
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Il n'est pas à croire que, dans ce voyage, le roi de France ait visitéla ville de Châteauneuf, le duc de Bourgogne en était le maître, et,sur les portes de la ville et de la forteresse, les armes de Bourgogne avaient remplacé celles de France. Mais malgré tous les efforts du roiet des populations armées, les Écorcheurs ne purent être entièrement détruits.
[http://pjpmartin.free.fr/site/Pagani_3.htm ]
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Créé le 14/02/2014

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

sosa Etienne DE BLANCHEFORT, Seigneur de Saint Clément 1320- sosa Raymonde DE FAVARS, SOSA 1320- sosa Guy DE REIGNAC, Seigneur de Reignac 1320- sosa Epouse de Guy X EPOUSE DE REIGNAC, SOSA    
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sosa Archambault II DE BLANCHEFORT, Seigneur de Saint Clément 1343- sosa Epouse d'Archambault II XXX DE REIGNAC, SOSA  
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Gui Ier DE BLANCHEFORT, Seigneur de Saint Clément 1365-1432 Epouse de Gui Ier DE ROCHECHOUART
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Gui II Dit Guyot DE BLANCHEFORT, Seigneur de Saint Clément †1430