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Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


Sosa :1 057 920
Seigneur de Sangles , Seigneur de Marlat , SOSA

  • Né en 1335
  • Décédé
  • Seigneur de Sangles, Seigneur de Marlat

 Parents

 Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants

 Notes

Notes individuelles

I194765
Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Beyrand 20/0

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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Cousins des temps de guerre
A la bataille de Poitiers en 1356, il est fait prisonnier avec le roi de France Jean II

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Seigneur de Sangles, Marlat et La-Roche
Il sert à la bataille de Poitiers avec le Comte Bertrand d'Auvergne et est fait prisonnier le 17 Septembre 1356 avec le roi Jean II le Bon.
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[page Wikipédia sur la bataille de Poitiers http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Poitiers_(1356)]
Lors de la guerre de Cent Ans, après leur éclatante victoire à la bataille de Crécy3 (1346), les Anglais se sont solidement établis en Guyenne et mènent régulièrement des raids dans le Sud de la France4. En 1355 déjà, le roi de France Jean II manquant de fonds n'avait pu les combattre. Il réunit en 1356 les états généraux qui lui accordent ce dont il a besoin pour lever une armée. La bataille a lieu à Nouaillé-Maupertuis près de Poitiers. Quoique numériquement très supérieures, Jean II conduit ses troupes par une tactique irréfléchie et se fait prendre. [...]
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Les deux corps de bataille français s'engagent ensuite de façon désordonnée, désordre accentué par les pièges préparés par les Anglais.Les premières lignes françaises s'agglutinent en contrebas des haies infranchissables qui barrent le champ de bataille. Elles refluent à contre sens des secondes lignes qui montent à l'assaut. C'est la pagaille sous un déluge de flèches anglaises. La bataille tourne à l'avantage du Prince noir.
Quand il voit la déconfiture des maréchaux, le roi de France se lance dans la bataille qui se transforme bientôt en un remous de combats individuels où le désordre et puis le désarroi règnent. « Depuis la perte ou la prise des deux maréchaux, la mort du connétable, l'armée royale se disloquait progressivement. »
Il existe, pour l'armée qui relevait du ban féodal, le droit reconnu par l'ordonnance royale du 30 avril 1351, pour les seigneurs bannerets, de se départir (se dégager) d'une bataille jugée perdue et inutile à poursuivre. Ce départ doit se faire par délibération d'une même bannière et en ordre. Il ne se confond pas avec la fuite, mais s'explique par le souci d'éviter d'être fait prisonnier et de verser une rançon qui coûtait fort cher. Il est prescrit de prévenir de son départ.
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Alors que le roi Jean II le Bon n'a pas encore donné l'assaut avec le gros de ses troupes, celles-ci l'abandonnent. Il pense alors que la défaite est possible, et sauve ses fils en les envoyant à Chauvigny : le dauphin Charles, le duc de Normandie et le duc d'Anjou.
Jean Chandos l'aperçoit de loin, reconnaissable à sa cotte d'armes fleur-de-lysée et le montre au prince de Galles : « Adressons-nous devers votre adversaire le roi de France, car en cette part gît tout le sort de la besogne. Bien sçait que par vaillance, il ne fuira point. »
Jean le Bon, sur une élévation de terrain appelée le champ Alexandre,entouré de ses plus fidèles, descend de cheval et fait mettre, à tous, pied à terre. Puis, saisissant une hache d'armes, il attend l'assaut.
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Certes, Philippe VI, son père, n'avait commis aucune lâcheté, lorsqueaprès s'être vaillamment battu, il se laissa entraîner hors du champde Crécy par les compagnons qui lui restaient.
L'essence du pouvoir des rois de France est censée être d'ascendance divine. Une attitude non chevaleresque discréditerait la branche des Valois déjà vaincue à Crécy. Or Philippe VI, son père, avait été choisi comme roi au détriment d'Édouard III pourtant petit-fils de Philippe le Bel. Jean le Bon, ayant mis ses enfants à l'abri, choisit donc unsacrifice héroïque.
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C'est ici que le commentaire de Jean-Michel Tourneur-Aumont, historien et professeur d'histoire à la Faculté des Lettres de Poitiers, prend unsens ésotérique. C'est le sacrifice du roi.
« Pressé de toutes parts, il se bat jusqu'à l'épuisement de ses forces et l'on peut se demander dans quelle faible mesure, l'appât de la rançon a pu retenir la main de ces guerriers avides, mais farouches, toutsanglants des coups que le roi leur portait. La voix de son fils cadet âgé de 14 ans, Philippe (qui en gardera le surnom de Hardi) qui étaitrevenu se glisser à ses côtés retentit encore dans l'épopée française :— Père, gardez-vous à droite ! — Père, gardez-vous à gauche ! »
La popularité et la considération envers le roi vaincu furent unanimes. Elles sont attestées par les faits les plus probants : les dons volontaires pour la rançon en des temps de crise économique cruelle ; les entreprises de délivrance ; la littérature sans publicité, le prestige à Avignon, l'éclat des funérailles en 1364.
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À deux lieues de là se dresse le tout neuf château de Chambonneau. LePrince noir le prend par bluff. C'est au premier étage du donjon (encore existant) que se déroule le premier repas de captivité du roi et deson fils le 19 septembre au soir. Devant eux, un capitaine anglais blessé dans le combat et moribond à Chambonneau, rend l'âme dans les brasdu Prince noir. Il s'agit du sire Dandley.
Les Anglais poursuivirent les fuyards jusque Poitiers qui ferma ses portes.
La bataille commencée à 6 heures, était finie à midi.
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Les Français perdirent 17 comtes, 1 archevêque, 66 barons et banneretset 2 000 hommes d'armes.
3 000 hommes d'armes furent tués dans la poursuite sans compter les comtes, vicomtes, barons, bannerets….
Les Français laissèrent sur le champ de bataille 8 000 hommes d'armes.
Les Anglais ne perdirent que 190 hommes d'armes et 150 archers.
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Jean le Bon est fait prisonnier par Denis de Morbecque. Jean le Bon est le 2e souverain français à être capturé sur un champ de bataille8.
Édouard III exige une énorme rançon de quatre millions d'écus d'or pour sa libération. Son prestige est au plus haut contrairement à celuide la noblesse française. Le roi étant captif, le royaume va sombrer dans la guerre civile.
Les états généraux de langue d'oïl sont réunis peu après. Ils décident de libérer Charles II le Mauvais, roi de Navarre, cousin et beau-frère du roi captif, dans l'espoir qu'il protège le pays dans la défaite. Mais le Navarrais entre en contact avec les Anglais pour s'approprier de nouveaux fiefs.
Enfin, en 1360, le traité de Brétigny, négocié par Jean Chandos côté anglais, et par Bonabes IV, sire de Rougé et de Derval, côté français, rend la liberté au roi Jean le Bon contre une rançon de 3 millions d'écus d'or, (à sa mort, le 8 avril 1364, à peine un tiers de la rançon avait été versé)9. En outre, la France abandonne aux Anglais la partie du royaume correspondant aux anciennes possessions des Plantagenêts en Aquitaine, soit quasiment tout le sud-ouest de la France.
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Enfin, l'efficacité des archers gallois, après Crécy, ne pousse pas à la création d'unités d'archers par le futur roi de France CharlesV. Celles-ci sont dissoutes sous la pression de la noblesse, mais l'idée est reprise un siècle plus tard (et après Azincourt) pour la création des compagnies d'ordonnance en 1445 et les francs archers en 1448.
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La chevauchée du Prince noir en 1356 est une très grande victoire pourl'Angleterre, plus grande encore que celle d'Édouard III en 1346.
D'un point de vue militaire, la défaite de Poitiers est plus humilianteque celle de Crécy. En effet, ces deux batailles sont identiques, avecdes stratégies et échecs identiques.
En 10 ans, les Français n'avaient pas su faire évoluer leur techniquemilitaire. Comme en 1346, l'armée française comptait encore presque exclusivement sur sa cavalerie et n'avaient pas d'archers dans ses rangs. La conception de guerre n'avait pas évoluée et les Français se battaient, très courageusement, en un engagement où les chevaliers se ruaient les uns sur les autres : une stratégie militaire héritée du xiiie siècle, mais totalement dépassée.
La bataille de Poitiers n'avait été livrée que contre un corps expéditionnaire, valeureux certes, mais bien loin de la force et de l'expérience des troupes royales.
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A Crécy, Philippe VI, en constatant son échec, avait quitté le champ de bataille ; Jean le Bon réalisant que l'affrontement était un échec, décida cependant de rester. Ce comportement, chevaleresque et héroïque, mais néanmoins inutile, causa de grands troubles dans le royaume de France.
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Descendants remarquables contemporains : Aurélie AUDOINEAU, Alain BEYRAND, Jérôme BOUDET, François CASTAIGNE, Michel COULAUD, Guy DE BRONAC, Edouard DUMONT DE SAINT-PRIEST, Sophie DUPLAT, Guy FOUILLADE, Michel FRUGIER, Louis GUILLOT, Marielle de Noray JOUSLIN, Valentine LEGOUËZ, Alexandre MAZIN, Alain PEYNICHOUX, Frédéric PROUST, José VALLANTIN DU LAC, Gilles VEYRIER DU MURAUD
Créé le 15/03/2015, modifié le 16/03/2015

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 Aperçu de l'arbre

sosa Etienne DE DOUHET, Seigneur de Chareyre 1230- sosa Etienne d'Etienne X EPOUSE DE DOUHET, SOSA sosa Robert DE BONNEVIE, Seigneur de Bonnevie 1240- sosa Epouse de Robert X EPOUSE DE BONNEVIE, SOSA    
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sosa Jacques DE DOUHET, Seigneur de la Roche de Rochefort 1260- sosa Marguerite DE BONNEVIE, SOSA  
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sosa Pierre Ier DE DOUHET, SOSA 1300- sosa Almodie DE VIGIER, SOSA 1310-
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sosa Guy DE DOUHET, Seigneur de Sangles 1335-