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Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


Sosa :3 915 800
SOSA

  • Né en 1360
  • Décédé en 1440,à l'âge de 80 ans
  • Paupeleur, Locataire des moulins de St-Quentin et Verrières de Troyes

 Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants

 Notes

Notes individuelles

I186472

Lieu de résidence : Troyes (10)

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Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Jacquemard 21/0 (x 4), Renvoyé22/0 (x 6) en 10 liens avec la souche
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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Cousins à métiers marquants
Il est paupeleur, un des premiers à fabriquer du papier en France

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Le bé ou Le bey ou Le Ber
Généalogie de la famille Le Bé : http://famillegarrigue.canalblog.com/archives/2011/07/05/21550819.html
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Paupeleur : fabricant de papier, papetier
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["L'apparition du livre" part L. Lefèvre et H.-JJ. Martin http://books.google.fr/books?id=4Z-CabpN1UwC&pg=PT42<pg=PT42]
Dès 1405, un Guyot 1er Le Ber (ou Le Bé), est locataire d'un moulin àpapier à Saint Quentin, près de Troyes. Peu à peu, ces Le bé étendent leurs affaires ; ils possèdent bientôt plusieurs moulins, sont de père en fils papetiers jurés de l'Université et vendent eux-mêmes leur production. De 1470 à 1490, on rencontre de Paris à Dortmund, de Troyes à Canterbury, de Heidelberg à Dijon, de Mayence à Utrecht et de Bruges à Cologne, leur papier filigrane au B. Au XVIème siècle, ils sont très riches, au XVIIème nobles.
Cependant, l'un d'eux, Guillaume le Bé, est attiré par la typographie et la taille des poinçons ; de 1545 à 1550, il travaille chez Robert Estienne. Bientôt, s'il ne sait pas l'hébreu, il apprend du moins à en déchiffrer les caractères ; puis il part pour Venise et pour Rome et perfectionne son art au contact des Aide et de leus émules. Revenu à Paris, il s'installe à Paris [....] et grave les caractères hébraïques de Robert Estienne ainsi que les carctères musicaux qu'utiliseront Le Roy et Ballard. Il fonde la plus grande dynastie parisienne de fondeurs de caractères ; son fils, Guillaume II, est au début du XVIIème siècle, papetier, graveur de lettres, libraire et imprimeur.
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[Page "le papier" de Jean-Paul Coudeyrette http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/papier.htm]
"Papier" n. m. est issu (fin XIIIe/début du XIVe s.) du latin "papyrus"venant du grec "papuros", désignant la plante (cyperus papyrus) et aussi ce qui est fait avec elle, corde, toile, matière pour écrire.
Ce mot est d'origine incertaine : différentes hypothèses ont été émises et l'une d'entre elles le rattache à une expression égyptienne "pap-ouro" (celui du roi, le royal), qui pourrait correspondre à l'idée d'un monopole royal sur cette matière.
Le terme "papyrus", nom du roseau d'Egypte, désignait deux produits fabriqués avec les fibres : la feuille mince servant de support à l'écriture (Ier s.) et la mèche de lampe servant de cierge (IVe s.).
Plusieurs formes romanes remontent à des variantes tardives de papyrus ou papirus, ainsi "papilus" doit être à l'origine de l'ancien provençal "papil" (mèche) (XIIe s.) et du gascon "babit" (XIVe s.).
D'autres variantes, "papellus et papelius", auraient donné l'ancien provençal "papel" (1230).
La forme "papier" est relevée pour la première fois dans un document concernant les relations commerciales entre la France et la Flandre dans "moulin à papier" (1355).
Plus récemment, "papier" a donné son seul dérivé technique : "paperisé", adj. (av. 1973).
"Papetier", adj. et n. a d'abord été relevé en latin médiéval sous la forme "papetarii" (1414), puis en français sous sa forme actuelle (1507). II a remplacé les dérivés antérieurs "paupelier" (1318), et "paupeleur" (1398), faits à partir de "paupier". "Papetier" désigne le fabricant de papier et celui qui a un commerce de papeterie (1549).
Par changement de suffixe, "papetier" a produit "papeterie" n. f. (1423) : fabrication du papier, manufacture de papier (1549) et magasin où l'on vend du papier (1611). Par métonymie, ce mot désigne les articles de papier, de bureau (XIXe s.) et a désigné, autrefois, une écritoire renfermant du papier de divers formats et tout ce qu'il faut pour écrire (1842).
"Carton, carte et charte" viennent du latin "charta" issu du grec "khartês" désignant un rouleau de papyrus.
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On attribue généralement l'invention du papyrus aux Egyptiens. La tiged'un roseau (plante herbacée qui croît en abondance dans les marais du Nil : "cyperus papyrus"), cultivé dans la vallée du Nil, en constituait la matière première.
Comme le prouvent les découvertes faites en Egypte, à Saqqarah, dans la tombe du vizir Hermaha, c'est sans doute dès la première dynastie (4000 ans av. J.-C.) que les Egyptiens surent fabriquer cet ancêtre du papier qu'est le papyrus. [...]
Fin du IVe, début du IIIe siècle av. J.-C., la soie était utilisée comme support d'écriture en Chine (Manuscrit de Chu, découvert en 1942à Changsha, province du Hunan).
C'est sans doute une rivalité commerciale et culturelle entre le pharaon Ptolémée II et le roi de Pergame, Eumène, qui, entre 197 et 156 av.J.-C., fut à l'origine du parchemin. Le pharaon, prenant ombrage de laréputation grandissante de la bibliothèque de Pergame, aurait cessé de l'approvisionner en papyrus, obligeant ainsi les scribes de Pergame à inventer un nouveau support : les peaux d'animaux tannées. Le parchemin était réalisé à partir d'une peau de mouton, de chèvre (parchemin) ou de jeune veau (vélin).
L'invention du papier en Chine, attestée par plusieurs découvertes archéologiques, remonterait au IIe siècle av. J.-C. alors que la tradition la situait en 105 de notre ère.
En effet, l'invention du papier est traditionnellement attribuée à T'sai Lun (ou T'sai Louen ou Cai Lun), eunuque et fonctionnaire impérial, responsable, en l'an 105 de notre ère, d'un certain nombre de manufactures et qui aurait mis au point une méthode peu coûteuse pour fabriquerune feuille souple par feutrage de fibres de végétaux (chanvre et écorces, notamment de mûriers et de bambous, déchets de lin) auxquelles il ajoutait des vieux chiffons et des filets de pêche au rebut.
Les techniques s'améliorent et le papier gagne les pays voisins : en Corée dès le IIe siècle, au Japon et en Indochine dès le IIIe siècle, en Inde au VIIe siècle.
La technique de fabrication est transmise au Moyen-Orient par des ouvriers chinois faits prisonniers par les Arabes à la bataille du Talas (Kazakhstan) en 751. Les Arabes ne découvrent pas le papier à cette occasion : ils le connaissaient depuis 637, année de leur entrée à Ctésiphon, la capitale sassanide.
En 677, le parchemin remplace le papyrus à la chancellerie royale mérovingienne.
En 751, le premier moulin à papier du monde est construit à Samarkand.
En 794, à l'époque du calife Harun al-Rachid, Bagdad a une manufacture de papier de coton.
En 900, le papier est employé en Egypte d'où il gagne l'Afrique du Nord.
Au début du XIe siècle, les Arabes l'introduisent en Espagne.
En 1056, à Jativa (Espagne), fonctionne le premier moulin à papier connu en Europe. Le "Missel de Silos" (Espagne) est le plus vieux manuscritsur papier en Europe.
1057 : 8 mai, dernière utilisation du papyrus par un pape (Victor II).
Roger, roi de Sicile, dit, dans un diplôme écrit en 1145 et cité par Rocchus Pirrhus, qu'il a renouvelé sur du parchemin une charte écrite sur du papier de coton l'an 1102.
Vers la même époque, l'impératrice Irène, femme d'Alexis Comnène, parlant de trois exemplaires d'une règle de religieuses, dit que l'un était en papier de coton.
En 1116, le papier (latin médiéval : "papirus") est attesté à Gênes.
Au XIIe siècle apparaît le papier fabriqué à partir de chiffons de lin et de chanvre.
Vers 1216/1222, la plus ancienne lettre française connue est écrite par Raymond de Toulouse à Henry III d'Angleterre.
1276 : construction des premiers moulins à papier en Italie dont le moulin de Fabriano (la plus ancienne fabrique de papier de l'Europe chrétienne).
1302 : écriture d'une pièce du duc de Bourgogne sur du papier dechiffon.
Une lettre écrite par l'historien Joinville vers 1315, et adressée au roi Louis X, est sur papier de lin et le filigrane semble indiquer une provenance espagnole.
Apparition des moulins à papier en France : 1326 à Ambert (Puy-de-Dôme) ; 1338 à la Pielle ; 1348 à Troyes ; 1355 Essonnes ; 1376 Saint-Cloud ; 1383 Beaujeu ; vers 1400 Clermont et Sorgues. Le papier était produit à partir de vieux chiffons, procédé coûteux.
La fabrication des papiers solides et à très bas prix, employés pour couvrir les murs des appartements, est originaire, comme le papier d'écriture, de la Chine et du Japon, et c'est vers 1550 que les Hollandais et les Espagnols l'introduisent en Europe.
Le rôle prééminent de la France dans la fabrication du papier dure jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes (1685) qui force les meilleurs artisans à s'expatrier.
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"De 1470 à 1490, on rencontre de Paris à Dortmund, de Troyes à Canterbury, de Heidelberg à Dijon, de Mayence à Utrecht et de Bruges à Cologne, leur papier filigrane au B."
Le filigrane
Entre les papiers provenant de Catalogne et d'Italie, les acheteurs ne peuvent déterminer la différence de qualité qu'en déchirant les feuilles. Même après ce test, ils ne sont pas certains que le reste de la rame est bonne, car certains marchands peu scrupuleux mettent à l'intérieur une deuxième qualité moins bonne.
Pour pallier cet inconvénient et éviter les contrefaçons, les papetiers de Fabriano ont l'idée de coudre sur la forme un fil qui diminue l'épaisseur de pâte et fait un clair dans la feuille. C'est leur deuxième innovation majeure : le filigrane est le signe de la traçabilité, la griffe du papetier.
"Il est la marque indélébile, l'expression d'un art qui comme un vitrail utilise la lumière pour transcrire l'immatérialité et l'approche de l'au-delà. Il n'apparaît, comme les encres sympathiques, que si vous le souhaitez. Il laisse la page blanche et sait se faire discret. Il ne resplendit que dans la lumière, et là, il marque le symbole, le luxe, les racines".
C'est la première xylographie.
[http://cerig.pagora.grenoble-inp.fr/histoire-metiers/livre-reforme/page02.htm]
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Voir aussi la note d'Etienne Le Pevrier ("de Verdun"), qui vers 1350, est le second à louer un moulin à papier en France.
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Descendants remarquables contemporains : Christian AUBLET, Mylène BARCHIETTO, Stéphanie BERTHIER, Edmond BERTRAND, Alain BEYRAND, Catherine BOSSUAT, Gérard BOURGEOIS, Michel BOURGEOIS, Alain BROQUET, Odile CAFFET, Pascal CAFFET, Albert CHALLIER, Claude CHATEL, Charles CHOISELAT, Jean-Michel COLLIN, Daniel CONTAT, Hervé DE CORLIEU,Martine DE LAJUDIE, Luc DÉVÉ,Michel DUPUIS, Patrick EFLIGENIR, Dominique FAYTRE, Jean-Pierre FOURCADE, Vincent FOURNIER-BIDOZ, Sophie FREULET, Michel GAIDET, Christine GAUDEL, Georges GILLOPÉ, Delphine GRIFFE, Eric HAZOUARD, Maurice HERZOG, Denis HOUDARD, Alain LADAME, José LAHAYE, Jean-Laurent LEFÈVRE, Pauline LEFÈVRE, Jean-Paul LEMOT, Ghislain LEPLAT, Jacqueline LERICHE, Véronique LEROY, Grégoire LEVASSORT, Amandine LHERMITE, Régis MAILLY, Baptiste MARCILLY, Nadine MARTIN, Romain MARTIN, Christian MARTINET, BernadetteMASSEY, Yolande MASSEY, Josette MITTERRAND, Rémi MONTILLOT, Patrick MOUGINOT, Jeanine NÉLAIN, Nadine OOSTHEROF, Fanny ORTIN, Benjamin PAYEN, Pascale POINTEAU, Franck POTET, Corinne PRIEUR, Agnès PRIN, Nicole REINERT, Ludovic ROUILLON, Josette ROUSSEAU, Gérard ROZÉ, Sébastien SARTORI, Gérard SIMÉON, Marianne VIGNEULLE, Jean WOH, André ZELLER
Créé le 04/12/2014, modifié le 1/03/2015

-- GEDCOM (INDI) --1 _DCT 04/12/20141 CHAN2 DATE 1/03/2015

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