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Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


Sosa :1 058 304
SOSA

  • Décédé après 1430

 Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants

 Notes

Notes individuelles

I178757

Lieu de résidence : Limoges (87)

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Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Beyrand 20/0 (x 3), Tharaud 24/0 en 4 liens avec la souche
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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Ascendances d'origine lointaine approximative
Les Dorat, dinemandi ou dîne-malin, ne viennent pas d'Italie mais de Riom en Auvergne

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La famille Dorât est originaire de d'Auvergne. Un Dorât, bourgeois de Riom, avait été un des trois députés de cette province aux Etats-Généraux de 1357. Dès avant cette époque, une branche de la famille s'était flxée à Limoges où elle tenait un rang des plus honorables. Nous trouvons en 1365 un Jean Daurat, consul. Un Estienne Dourat fut nomméjuge dans la juridiction épiscopale par les vicaires-généraux d'Aimeric Chati en 1371. En 1560, un Pierre Dorât remplissait les fonctions de lieutenant général. Nous trouvons dans les archives de l'hôpilal deLimoges, qu'à la fin du xive siècle, Pierre Daurat et Jean Daurat, son frère, possédaient utie maison rue de la Boucherie, aujourd'hui du Collège, presque en face du portail d'entrée actuel de la cour du lycée. Au mois de juin 1384, elle fut vendue par le juge de Limoges, à la poursuite de Simonne de Gorre, veuve de Pierre Daurat.
Au xviie siècle, une ramification de la famille s'établit à Bordeaux et un Dorât devint acquéreur de la maison de Montaigne. Cette particularité est relatée dans une brochure de la Société archéologique de Bordeaux, parue en 1890.
Une vieille coutume limousine qui se retrouve encore dans nos villes, mais est surtout en vigueur à la campagne, consiste à doter d'un surnom un individu et quelquefois toute une famille.
Ajoutons même que le plus souvent les sobriquets, ainsi gratuitement décernés, ne manquent pas de sel gaulois et qu'on pourrait faire de leurexamen le sujet d'une étude peu banale et pleine d'intérêt.
La famille Dorât paya son tribut à cet usage et reçut, vers le milieudu xiv* siècle, le surnom de Dinemandi. Cette consonnance a égaré les chercheurs qui y ont vu un signe d'origine italienne. Nous n'avons pasbesoin de faire une exploration transalpine pour nous renseigner sur levéritable sens du mot Dinemandi. Notre patois limousin va nous donner satisfaction immédiate. Pour ceux qui sont initiés à notre dialecte cela signitie simplement : dine-malin.Il est de toute probabilité que le premier des Dorât dont le nom reçut cette addition flatteuse y vit un hommage rendu à son solide appétit. L'habitude consacra l'appellation nouvelle et les Dorât devinrent les Dinemandi, sobriquet qu'ils conservèrent officiellement, puisque en 1517 un Jean Disnematin,dit leDourat, était consul de Limoges.
Notre poète, n'en déplaise à ses mânes, naquit donc Dinematin. Lorsqu'arrivé plus tard à la célébrité, il eut à craindre quelques railleries sur son nom, il reprit l'usage de celui qu'avaient porté autrefois ses ancêtres.
Le hasard est quelquefois plaisant, nous ne pouvons nous dispenser d'en faire la remarque en constatant que la fille du poète, Magdeleine Dinematin, devint l'épouse de Nicolas Goulu, qui fut
lui-même un professeur de grec émérite, affamé surtout d*étude et de science. Madeleine, en femme savante, l'épousa peut-être par amour du grec.
On a discuté sur l'origine du nom de Dorât. Ménage entre autres a prétendu que Disnemaiin est le nom le plus ancien et fut changé en celui d'Âurat ("Auratus" à cause d'un de ses ancêtres qui avait les cheveuxblonds. Papyre Masson a écrit que le poète voulant changer son nom, prit celui de d'Aurat, à cause de la rivière Aurance, sur les bords de laquelle il allait chercher son inspiration. Je ne nierai certes pas la puissance Inspiratrice des nymphes de l'Aurance et sans aucun doute Dorât retira de leurs confidences une large part de ses divins secrets. Mais faire dériver jusqu'à son nom de ce contact sacré me paraît confiner au domaine de l'imagination. L'élymologie est une science qui vit d'un concours parfois trop complaisant de l'hypothèse.
[extrait de la Conférence faite le 18 mars 1904 à la Société archéologique et historique du Limousin par René Laguère http://archive.org/stream/bulletindelasoc22limogoog/bulletindelasoc22limogoog_djvu.txt]
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Voir note de son fils Martial
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Descendants remarquables contemporains : Noëlle AUBERT, Aurélie AUDOINEAU, Arnaud AURÉJAC, Sophie BEAULIEU, Jérôme BESNARD, Alain BEYRAND, Marie-Brigitte BIDET, Jérôme BOUDET, François CASTAIGNE, Philippe CHAFFANJON, Joël COUDERT, Michel COULAUD, Guy-Michel DARNAT, Guy DE BRONAC, Guillaume DE TOURNEMIRE, Philippe DUGOT, Edouard DUMONT DE SAINT-PRIEST, Jacqueline DUNOYER DE SEGONZAC, Sophie DUPLAT, Dominique DUPUYDENUS, Guy FOUILLADE, Michel FRUGIER, Dominique GALOUZEAU DE VILLEPIN, Gérard GRENIER, Gilles GUÉRIN, Martine GUILHOT, Louis GUILLOT, Charles HENRY DE LA MOYNERIE, Ariette IMBERT, Bertrand JAVARY, Jean-Claude dit Pascal Sevran JOUHAUD, Nicolas JOUHAUD, Marielle de Noray JOUSLIN, Catherine JUNGBLUTH, Claude LACOTTE, Hélène LACROIX,Jean-François LAMOTTE, Guillaume LE FORESTIER-CLÉMENT, Valentine LEGOUËZ, Marion LORENZO, Chantal MARTIN DU PUYTISON, Gérard MATHOUT, Jean-Claude MAZABRAUD, Alexandre MAZIN, Bernard MEYER, Pierre MOREAU DE MONTCHEUIL, Claude PERRIER, Alain PEYNICHOUX, Aline PIOT, Frédéric PROUST, Alain ROUDIER, Jean-Pierre ROUSSAUD, Jean-Claude SAUVANNET, Nicolas SEROUX, Claude TARRIN, Michelle TERRASSON, Gilles VACHEYROUT, José VALLANTIN DU LAC, Gilles VEYRIER DU MURAUD
Créé le 06/06/2014, modifié le 4/05/2015

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