Humbert Ier Aux Blanches Mains XXXDE SAVOIE

I174968
Il descend de Charlemagne (liens).
Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Beyrand 31/0 (x 144), Desbordes 32/0 (x 435), Tharaud 31/0 (x 730), Desale 31/0 (x 36), Demoulière 34/0 (x 32), Touchelet 33/0 (x 74), Plumency 32/0 (x 5), Jacquemard 33/0 (x 100), Renvoyé 34/0 (x 150) en 1 706 liens avec la souche

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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Ascendants épines généalogiques
Et si on partait de l'hypothèse la plus simple pour ensuite piocher dans les plus compliquées ?
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Un manuscrit écrit par d´Hozier en 1675, l'Histoire généalogique dela maison de Savoie précise que « les chartes qui établissent la descendance de la Maison de Savoie des rois de Provence sont dans les Cartulaires de Saint-Maurice à Vienne », ce qui a conduit à faire d'Amédée un descendant des rois de Provence, et de manière plus précise un fils de Charles-Constantin, comte de Vienne et de Thiberge, mais cette affirmation est maintenant mise en doute, les chartes en question n'ayant pas été trouvées dans le Cartulaires de Saint-Maurice.
Il y a cependant d'autres hypothèses qui donnent l'origine de la maisonde Savoie
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Amédée_de_Provence]
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[page Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Humbert_Ier_de_Savoie]
Selon les historiens, Laurent Ripart, maître de conférence à l'université de Savoie, ou encore Cyrille Ducourthial, le personnage est mentionné dans une vingtaine à une soixantaine d'actes. L'origine de Humbertserait le Viennois. Lui ainsi que son frère Burchard et l'évêque de Belley, Odon, qui semble très probablement aussi un frère aîné, possèdent des terres et des droits dans le sud de l'évêché de Belley. Aucun acte ne mentionne le nom de leur père.
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Au début du xie siècle, Humbert reçoit le titre comtal4. Il détient le contrôle sur les comtés de Salmourenc, de Savoie en 1003, puis celui de Belley, de Nyon en 1018, enfin celui d'Aoste en 1024. Il domine lenord du comté de Viennois avant 1025, puis celui de Sermorens. Ces deux comitatus de Vienne et du Sermorens sont reçus en douaire (1014-1016)par la reine Ermengarde, à la suite de son mariage avec Rodolphe III. Son fils, Buchard , obtient des suites de ce mariage l'évêché d'Aoste, entre 1018 et 1022. Il prête serment pour ces différents comtés au concile d'Anse de 1025. Il obtient grâce à une politique de mariage dans le Valais et dans le Chablais9, avec l'ancienne abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune vers 1032.
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Suite à la mort du roi Rodolphe III en 1032, la reine Ermengarde se réfugie auprès de son parent, le comte Humbert qui semble hériter des comtés. Celui-ci devient d'ailleurs son advocatus, ou du moins selon Bernard Demotz son conseiller9. Face au conflit de succession du roi, deux camps s'opposent. Le comte Humbert prend le parti de l'empereur du Saint-Empire Conrad II, dit Le Salique, duc de Franconie. Durant le conflit desuccession qui oppose l'empereur à son neveu Eudes II de Blois, le comte est chargé du commandement d'une armée qui en provenance du val d'Aoste envahie les terres conquises par Eudes II. Il intervient notamment dans la marche de Maurienne (marquis) en 1033 pour soumettre l'évêquerebelle de Maurienne, qui avait reçu le soutient de Eudes II. Avec quelques troupes qu'il avait levées en Piémont, Humbert organisa un longsiège de la ville de Saint-Jean-de-Maurienne, résidence de l'évêque, puis la prit d'assaut et la fit entièrement raser. Il marche ensuite sur la cité de Genève où il obtient la reddition du comte de Genève, Gérold II et l'archevêque de Lyon, Buchard, le propre fils du comte. La victoire est obtenue l'année suivante.
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L'empereur Conrad annexa l'évêché de Maurienne à celui de Turin, et le siège épiscopal de Saint-Jean-de-Maurienne fut interdit jusqu'en1061. En remerciement de ce soutien, l'empereur Conrad II aurait fait une donation importante à Ermengarde et Humbert. Dans les années 1030 ou 1043, Humbert fut ainsi titré le comté de Maurienne et nommé lieutenant en le faisant comte souverain de Savoie (comes in agro Savojensi). Cette première concession ne s'étendait qu'à une partie de la Maurienne et à quelques-unes de ses petites vallées. Peut être également au même moment la Tarentaise, mais les sources ne permettent pas de l'énoncer clairement. En tout cas quelque temps après, Humbert possède les titres de comte de Tarentaise, du Val d'Aoste, du Bugey, du Chablais et de Sermorens (1038). À cette même période, son autre fils, Aymon de Savoie, obtient l'évêché de Sion et le titre d'abbé de Saint-Maurice d'Agaune.
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Humbert s'installa au château-fort de Charbonnières, bâti vers le milieu du ixe siècle et qui dominait la ville d'Aiguebelle, la capitale du comté, et défendait la vallée de la Maurienne. Il était situé àun endroit stratégique, aux marches de la vallée de La Rochette et dece qui est aujourd'hui la Savoie Propre et la Haute-Savoie. Ce castel féodal resta jusque vers le milieu du xiiie siècle la résidence ordinaire des premiers comtes de Savoie.
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Le comte Humbert s'occupa activement d'améliorer le sort de la population, son surnom (cognomen) de aux blanches mains (Albimanus) semble être pourtant apparu qu'à partir du xive siècle ou plus probablement au xve siècle et signifiait, pour certains, non pas qu'il avait les mainsblanches, mais qu'il était un homme généreux, selon d'autres, l'appellation pourrait venir d'une déformation de aux blanches murailles montagneuses faisant référence aux montagnes enneigées, c'est-à-direcelui qui contrôle — qui a la main sur — le passage stratégique desgrandes vallées alpines de la Savoie.
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Humbert mourut vers 1048, selon Jean Cabaret d'Orville dit Cabaret, auteur des Chroniques de Savoie16. Cependant, les recherches récentes estiment la mort du comte avant cette date, l'historien Laurent Ripart proposant l'année 1042. La tradition veut qu'il soit également mort au château d'Hermillon (Le Châtel en face de Saint-Jean-de-Maurienne).
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Il est tout à fait possible que les Humbertiens aient profité de circonstances favorables pour constituer une principaupé à l'intérieur du royaume de Bourgogne. Au mileu du dixième siècle, la région est ravagée par les Sarrazins qui sont expulsés du Freinet par Guillaume de Provence aidé d'Aimon, brigand des Alpes, et quelques autres Grands de Bourgogne. La réorganisation du pays a forcément profité aux vainqueurs qui se sont appropriés les terres. Mais, plus encore, la proximité entre Humbert et la reine Ermengarde, femme du roi de Bourgogne Rodolphe III, a permis le développement de la famille.
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La page http://thierryhelene.bianco.free.fr/drupal/?q=node/126 fait le point sur les multiples hypothèses de l'ascendance du présent Humbert.
Les voici, avec les explications sur leur prise en compte, complète, partielle ou totale, dans la présente base :

1. Hypothèse Carutti  : je comprends mal les critiques à l'encontre de cette hypothèses qui m'apparaît bonne par sa simplicité etson naturel. C'est le point de départ de ce qui suit, on va voir que l'on peut articuler le reste autour de cette hypothèse, tout en restant cohérent. Car pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? C'est donc accepté, sauf pour la descendance d'Humbert frère d'Amédée l'ancien et avec l'ajout d'une soeur Adélaïde (voir sa note).
   
2. Hypothèse Gingins - La Sarra : incompatible avec 1 pour le père d'Humbert le Vieux. Refusé (pas complètement, voir plus loin).
   
3. Hypothèse Manteyer : incompatible avec 1 pour le père d'Amédée l'Ancien. Refusé.
   
4. Hypothèse Reymond : incompatible avec 1. Refusé.
   
5. Hypothèse C.W. Prévité-Orton : incompatible avec 1 pour le père d'Amédée l'Ancien. Refusé.
   
6. Hypothèse M. Chaume : incompatible avec 1 pour le père d'Humbert le Vieux. Refusé pour la partie paternelle, accepté pour la partiematernelle d'Humbert les Blanches Mains.
   
7. Hypothèse L. Ripart : compatible avec 1. L'enchaînement des trois archevêques Burchard via Ermengarde soeur d'Amédeé l'Ancien apparaît pertinente. Accepté.
   
8. Hypothèse François Demotz : compatible avec 1 mais l'écart de deux générations entre Burchard II (archevêque de Lyon de 979 à 1033) et Burchard III (archevêque de Lyon de 1033 à 1034) n'est guère crédible. Incompatible avec 7. Refusé.

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Toutefois, certains éléments des hypothèses rejetées peuvent être repris avec ou sans adapation :

• Hyp. 2. : "par deux chartes des années 971 et 975, le Haut-Viennois était aux mains d'un comte Humbert qui ne peut être que le fils du prince Charles-Constantin qui intervient comme seigneur du territoire où est fondé un prieuré (p 226)". Ce Humbert serait Humbert le Vieux, il ne serait pas fils de Charles Constantin, mais gendre.
  
• Hyp. 5 : Amédée l'Ancien (père de Humbert aux Blanches mains) y épouse une Bosonide (petite-fille de Charles Constantin). Cette union aurait eu lieu une génération plus tôt : c'est Humbert le Vieux, père d'Amédée, qui aurait épousé la fille de Charles Constantin. Chronologiquement, les deux hypothèses sont possibles (2 ou 3 générations en 68 ans).
  
• Hyp. 6 : plutôt que d'épouser une fille d'Eudes, Humbert le vieux a épousé une fille de Charles Constantin. La partie maternelle, avec Aldiud pour mère, est prise en compte.

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Donc, pour résumer, les hypothèses 1 et 7 sont acceptées à quelques détails près, ainsi que la moitié de l'hypothèse 6 et une partie modifiée des hypothèses 2 et 5. Plus quelques autres éléments auxilliaires greffés.
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Pour l'épouse de Humbert aux Mains Blanches, cette remarque de l'hypothèse 6 est prise en compte : "M. Chaume a proposé, le premier, de rapprocher Auxiliende, femme d'Humbert, de la famille de Solignac dans laquelle on rencontre ce prénom par ailleurs fort rare".
L'analyse effectuée a des incidences sur la l'ascendance de la mère d'Humbert aux Grandes Mains et même sur les parentés de sa soeur Ermengarde, Burchard II se retrouvant doublement cousin.
Voir donc la note se son épouse Ancilie / Auxiliende de Solignac.
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A l'encontre de cette hypothèse composée :

• ces propos sur http://thierryhelene.bianco.free.fr/drupal/?q=node/126 : "La disparition de la puissance bosonide de la région ayant débuté avant même le décès de Charles-Constantin, cette théorie n'est pas en adéquation avec l'histoire politique de la région". Passer par un gendre plutôt que par un fils s'accorde mieux à une diminution de cette puissance. De plus, il apparaît qu'Amédée le Vieux aurait une soeur Adélaïde mariée avec un Boson, preuve de la présence encore vive des Bosonides, leur fils étant comte. Adélaïde et Boson seraient des cousins plus ou moins éloignés.
  
• Ermengarde soeur d'Amédée l'ancien (hyp. 7.) serait fille de Louis, vicomte de Savoie, et non d'Amédée.... Il conviendrait de savoir si le lien Louis - Ermengarde est vraiment solide. S'il l'est, on peut en imaginer d'autres, voir la note d'Ermengarde.
  

Alain Beyrand, le 14 février 2015
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Créé le 12/02/2014, modifiéle 2/03/2015